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Christophe Vachaudez

25 October 2019

© Koninklijk Paleis, Brussel/Palais Royal, Bruxelles/Königlicher Palast, Brüssel/Royal Palace, Brussels

Mais revenons en 2001 quand un père ému vient annoncer à la presse la naissance de son premier enfant. Ce sera une fille et depuis que les lois ont été changées, elle pourra régner sur la Belgique ! Certes, les problèmes communautaires l’empêchent de la titrer comtesse de Hainaut mais, de nos jours, elle porte bien celui de duchesse de Brabant, depuis l'avènement du roi Philippe.

Le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique présentent la princesse Elisabeth lors de sa naissance le 25 octobre 2001
© Koninklijk Paleis, Brussel/Palais Royal, Bruxelles/Königlicher Palast, Brüssel/Royal Palace, Brussels 

Ses parents ont choisi de la prénommer Élisabeth Thérèse Marie Hélène, voilà qui rappelle l'une des plus grandes reines de l'histoire du pays, une autre Élisabeth, née duchesse en Bavière et nièce de Sissi et de l'empereur François-Joseph ! Étonnante pour son époque, cette grande dame pratiquait l'alpinisme, le yoga et la natation, pilotait un avion et conduisait une automobile. Passionnée de musique, elle créa un prestigieux concours international, s'entourant des plus grands musiciens de l'époque. Elle fut la première à visiter la tombe de Toutankhamon, escaladant les pyramides en nacelle. La Reine avait pour amis Jean Cocteau, Colette ou Albert Einstein, excusez du peu ! Voilà une bien ancêtre singulière qui pourrait, si nécessaire inspirer la fille des souverains belges.

La princesse Elisabeth de Belgique dans les jardins du palais de Laeken
© Koninklijk Paleis, Brussel/Palais Royal, Bruxelles/Königlicher Palast, Brüssel/Royal Palace, Brussels

Á l'instar de ses frères les princes Emmanuel et Gabriel et de sa soeur Éléonore, Élisabeth a connu une adolescence protégée des médias, ce qui lui a permis de s'épanouir et de se préparer progressivement aux devoirs de sa charge. Ainsi, elle a déjà inauguré l'aile pédiatrique d'un hôpital qui porte son nom ou a lu, en 2014, dans les trois langues nationales une adresse lors des commémorations du centenaire de la première guerre mondiale à Ypres. Source de fierté pour ses parents, celle que l'on surnomme Lisa dans l'intimité s'est aussi initiée au piano, à la danse et à l'art de la parole.

Aujourd'hui, la jeune fille a intégré l'Atlantic College, dans le Sud du Pays de Galles, à l'abri des regards. Récemment, elle a effectué une visite chez les pompiers avec son père ou accompagné sa mère au Kenya dans le cadre d'un voyage humanitaire pour l'Unicef. Elle a également assisté aux funérailles du grand-duc Jean de Luxembourg.

La princesse Elisabeth et le roi Philippe de Belgique
© Koninklijk Paleis, Brussel/Palais Royal, Bruxelles/Königlicher Palast, Brüssel/Royal Palace, Brussels 

Depuis 2013, elle est présente lors des célébrations de la fête nationale, un événement qui a permis aux Belges de suivre la métamorphose d'une princesse devenue papillon. Ainsi, en 2019, elle a enchanté les objectifs dans une robe vaporeuse froncée au col et aux poignets, boucles d'oreilles en perles et cheveux longs au vent. Et les surprises continuent avec cette série de portraits délivrée par le palais où la jeune fille apparaît radieuse, en robe longue bleue, descendant le grand escalier du palais de Laeken, situé dans l’aile rajoutée par Léopold II, ou assise sur un bureau, en jeans et baskets, ou encore aux côtés de son père, le roi Philippe. C’est d’ailleurs son père qui a pris le cliché choisi pour le timbre commémoratif. Une réception aura lieu au palais où Élisabeth prendra la parole, tout comme ses parents. Des jeunes belges, nés comme la princesse en 2001, seront également conviés, au même titre que les membres du gouvernement. Une soirée privée sera donnée en son honneur mais les informations à ce sujet n’ont filtré qu’avec parcimonie.  

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