Mais pour l'heure, la princesse d'Orange, tel est son titre depuis l'accession au trône de son père, continue à profiter d'une année sabbatique qui s'avère plutôt calme, eu égard à la crise sanitaire. En raison de ce choix, elle a d'ailleurs renoncé à la liste civile qui lui est accordée et qui s'avère d'emblée plutôt coquette, une décision qui a été bien accueillie par les néerlandais qui ne sont pas sans sourciller sur les dépenses toujours plus importantes du couple royal, étranger à la crise ambiante.

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Autre exercice auquel s'est prêtée Amalia, se livrer à un auteur, en l'occurrence Claudia de Breij, afin de partager avec ses compatriotes ses passions, son parcours, ses sentiments et ses craintes aussi, une façon de museler rumeurs et autres présomptions inondées. La fille aînée des souverains se révèle plutôt volontaire et consciente de ses devoirs mais aussi de ses privilèges. Est-ce pour mieux les assimiler qu'elle a longtemps consulté un psychologue ? Elle en parle en toute franchise, sans ambages, comme sa passion pour les chevaux et le chant. Amalia avoue aussi sa fascination pour les bijoux et une photo émanant du palais la montre d'ailleurs, à huit ans, parée du diadème de rubis de la reine Emma, sa quadrisaïeule ! Il est vrai que l'histoire des Pays-Bas se conjugue au féminin depuis plus d'un siècle et que l'art de la parure n'est pas lettres mortes.

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Rares sont les pays qui ont vu se succéder trois reines ! Amalia en sera un jour la quatrième souveraine mais l'eau peut encore couler sous les ponts. La Princesse tente de vivre comme les autres jeunes filles de son âge. N'a-t-elle pas accroché son sac d'étudiante à la hampe du drapeau flottant par-dessus le palais de Huis ten Bosch, respectant ainsi la tradition. Côté cœur, même si des bruits infondés la fiance déjà au prince Gabriel de Belgique, Amalia a révélé qu'elle rêvait d'un mariage éminemment romantique. Elle aurait d'ailleurs déjà choisi son carrosse mais rien ne presse !