Fort astucieusement, Patrick Pariente, ses filles Leslie et Kimberley, et l’architecte d’intérieur Charles Zana ont donné à leur établissement, composé de trois bâtiments cachés au milieu des pins, l’image d’un refuge secret, d’un vieux mas familial à l’écart de la foule et des fêtes débridées de Saint-Tropez. Retour à l’ambiance rustique, paisible et nonchalante que la presqu’île provençale symbolisait encore dans les années 1950-1960. Avec beaucoup de goût, Charles Zana a composé un univers de bois, de corde, de chaux, de terre cuite et de lin, dans un esprit bohème chic, avec seulement quelques touches de couleurs, elle aussi très référencées : “Des clins d’œil à Matisse, Calder, Picasso…” Au milieu des céramiques de Roger Capron, des verreries de Biot et des objet chinés se glissent des lampes dessinées par le décorateur, qui s’intègrent parfaitement. Intime et chaleureuse, l’atmosphère marie décontraction et sophistication. Seulement trente-quatre chambres, “avec de vraies clefs comme autrefois”, une grande piscine au centre, un restaurant sous les canisses, un spa et des cours de yoga dans un jardin méditerranéen composé par Jean Mus, pour une décontraction totale et un vrai sentiment de vacances. “Lou Pinet est dédié aux esthètes de la discrétion, amoureux de l’esprit tropézien des origines.” Et lorsque l’envie d’aller plonger dans la mer se fait sentir, la plage des Canoubiers est à cinq minutes.