La maison Slaets a vu le jour sous la forme d’un atelier d’horlogerie à domicile, dans la maison familiale de Herselt (Campine), en 1904. Jan Frans Slaets, horloger de formation, n’aura de cesse, avec l’aide de son épouse Emma, de développer l’atelier, puis la boutique, jusqu’à en faire une entreprise prospère et réputée. Quatre générations plus tard, bien ancrée à Anvers, la vénérable enseigne ne risque pas de s’endormir sur ses lauriers grâce au dynamisme et à la créativité des arrière-petits-enfants du fondateur, Maarten et sa sœur Karlien.

Connue pour sa très belle sélection de montres de haute horlogerie (corner exclusif Rolex, Breitling, Breguet, Omega…) et de bijoux de créateurs (plus d’une quarantaine de références), la maison familiale doit aussi son succès à ses créations originales, notamment des bagues de fiançailles et des alliances en or jaune, rose ou blanc serti des plus belles pierres. Aux anneaux s’ajoutent des boucles d’oreilles, des bagues et des pendentifs. L’année 2024 s’annonce mémorable puisqu’elle marque 120 ans d’une expertise et d’un succès jamais démentis. Rares sont les grands noms belges qui peuvent s’enorgueillir d’une telle longévité.

Créations pour le grand jour

Mariage, fiançailles, anniversaire, occasion à célébrer ou plaisir à (se) faire… les amoureux de bijouterie et d’horlogerie connaissent de longue date ce nom prestigieux qui a su fidéliser sa clientèle, souvent de génération en génération. Depuis 2019, un site en ligne est dédié aux bagues de fiançailles, avec une vaste sélection de modèles racontant chacun une histoire singulière. Interactif et convivial, il offre un outil de personnalisation pour sélectionner la taille, la couleur et la pureté du diamant. L’atelier anversois, où œuvre une équipe de maîtres-orfèvres, propose ensuite aux futurs mariés de de faire graver sur l’anneau des initiales, une date ou un message, de quoi faire de la bague de fiançailles ou des alliances autant de créations uniques.

Magie des 4C

Gage de qualité, les diamants proposés par la maison répondent à la fameuse règle des quatre “C” : carat, clarity (pureté), colour (couleur) et cut (taille). “La beauté du diamant fascine depuis la nuit des temps, explique-t-on au sein de la maison. Mais faudra attendre le XXe siècle pour qu’un standard objectif de qualité soit défini. Anvers a joué un rôle important dans ce processus. Aujourd’hui, les 4C sont acceptés et reconnus dans le monde entier. L’évaluation objective se fait dans des laboratoires spécialisés.”

Entre tradition et modernité

Au diamant s’ajoutent entre autres l’émeraude, le saphir et le rubis, l’aigue-marine, la tourmaline et la morganite, tous rigoureusement sourcés et soigneusement sélectionnés. “Les pierres précieuses de qualité moyenne ne manquent pas. Trouver une aigue-marine ou une tourmaline n’est pas difficile si l’on se contente de couleurs fades ou d’inclusions visibles. En revanche, dénicher la pierre parfaite est tout un art et souvent un travail de longue haleine, assure Maarten Slaets, représentant avec sa sœur de la quatrième génération Slaets. Notre aigue-marine idéale doit, par exemple, répondre à plusieurs conditions : avoir la couleur parfaite, ne présenter aucune inclusion et être finement polie à la main.”

Et de conclure : “Pour nos diamants et autres pierres précieuses, nous ne travaillons qu’avec les meilleurs fournisseurs. Ils savent ce que nous voulons, mais surtout ce que nous ne voulons pas. Nous nous devons d’être très exigeants pour nos clients. Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles pierres exclusives. Parfois, les créations uniques sont déjà vendues avant même que nous puissions les placer en vitrine”. L’année 2024 ne fera pas exception pour cette enseigne devenue une institution.

Slaets en 5 dates

• • 1904 Création de l’atelier Slaets
  • 1947 Installation à Anvers, après un court passage à Bruxelles
  • 1980 La 3e génération prend la barre en la personne de Jan Slaets, fils d’Emiel
  • 2004 Slaets fête son 100e anniversaire
  • 2024 La maison célèbre 120 années de succès