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François Didisheim

19 March 2024

Comme pour toutes nos catégories, notre jury s’est réuni pour désigner celui ou celle qui méritait ce titre d’Espoir et, à l’issue d’un premier tour de table, quelques noms sont ressortis, dont un certain nombre de start-up. C’est la catégorie en question qui veut ça. Et FundRocket était de celles-là. Il s’agit d’une plateforme web dédiée à la récolte de fonds sociétaux, co-fondée par Alexandre De Boeck et Anaëlle de Buck. Autre société citée : Sench, qui est un nouveau venu sur le marché du networking et qui vise la niche des entrepreneurs à impact mais aussi des citoyens. Son but est de valoriser la consommation responsable. L’entreprise spécialisée dans la plantation de micro-forêts, Sowoods, était aussi de la partie. D’autres noms furent encore évoqués, comme Francesco Losavio. Parti de rien, cet entrepreneur bruxellois est occupé à développer une offre de loisirs indoor aux quatre coins de la capitale en s’inspirant de concepts dénichés à l’étranger. Enfin, lors de cette réunion du jury, on évoqua même le nom de notre future reine, Elisabeth, qui a donné sa première interview officielle depuis l’Egypte où elle faisait un voyage historique avec sa mère.

Et le grand gagnant est… Duo for a Job ! Duo for a Job qui, d’ailleurs, a fêté ses 10 ans d’existence. Rappelez-vous : en 2013, une initiative originale et audacieuse avait intrigué. Sur le marché de l’emploi, l’ASBL Duo for a Job avait lancé l’idée d’utiliser l’expérience des plus de 50 ans pour faciliter l’accès au travail des jeunes issus de l’immigration, auxquels ils serviraient de “mentors” . Dix ans plus tard, l’espoir a non seulement fait vivre, mais il s’est concrétisé et implanté, ne demandant qu’à croître, à l’intérieur de nos frontières et en dehors. Cela valait bien une distinction, car c’est un vrai succès !

Et les chiffres démontrent que c’est une vraie réussite : 6.000 duos ont ainsi été formés depuis 2013, avec un taux d’insertion vers l’emploi, après accompagnement, de plus de 50%, voire même de 70% si on prend en compte les formations, stages et autres reprises d’études. Un taux qui n’est que de 28% pour celles et ceux qui passent par les services d’aide classique, sans mentoring . Et ce qui est tout aussi impressionnant, c’est la variété de profils que l’on retrouve derrière ces chiffres. Cela peut aller de la mère célibataire guinéenne sans perspective professionnelle, qui ne parle aucune de nos trois langues, au diplômé universitaire, ingénieur en biochimie, qui ne sait pas comment s’y prendre et qui ne trouve pas sa voie. Cela implique que les mentors en question puissent correspondre à un maximum de profils. Ces parrains professionnels sont aujourd’hui +/- 2.000, dont les deux tiers sont pensionnés ou préretraités. Et ils couvrent environ 70 secteurs d’activités. Un chiffre qui permet donc à chacun de trouver chaussure à son pied.

Si Duo for a Job a remporté l’award de “l’Espoir de l’année”, notre réelle espérance est que cette fantastique ASBL continue son remarquable et nécessaire travail pendant de nombreuses années encore. En donnant l’exemple à d’autres…

Photo de couverture :Frédéric Simonart et Julie Bodson, le duo à l’initiative de Duo for a Job

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