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leleu.bert

03 April 2024

Mercedes-Benz 300 SL Papillon, 1955

1 144 000 €

Collier transformable, or jaune 18 carats et diamants

© Osenat

M. Gérard (Louis Gérard, 1923-2006)
Collier transformable, or jaune 18 carats et diamants
Vente du 22 février, Osenat, Paris

Est-ce la qualité des pierres ou la rareté des pièces signées Louis Gérard qui ont littéralement fait s’envoler les enchères pour ce collier transformable ? Il est vrai que cette pièce alliait plusieurs arguments de poids, dont les 8,67, 12,63 et 17,36 carats des trois plus importants diamants sertis ! En réalité, il s’agit d’un collier, constitué de deux bracelets et une broche, que l’artiste joaillier Louis Gérard a confectionné spécialement pour sa cliente Suzanne Fischof-La Foux. C’est en 1968, après avoir fait ses armes durant vingt ans chez Van Cleef & Arpels, que Louis Gérard prenait son envol en créant sa propre boutique sur l’une des plus belles avenues parisiennes. Très vite remarqué pour ses défilés de bijoux portés par des mannequins, Gérard répondait aux demandes les plus audacieuses de ses clientes fortunées. Suzanne Fischof La Foux, dont l’écrin était mis aux enchères au profit des Petits Frères des Pauvres, était l’une des plus fidèles.

1 427 440 €

Mercedes-Benz 300 SL Papillon, 1955

© Artcurial

Mercedes-Benz
300 SL Papillon, 1955
Vente du 2 février, Artcurial, Paris

L’iconique 300 SL Papillon fait toujours tourner les têtes lorsqu’elle pointe le bout de ses ailes lors d’une vente ! L’intérieur, avec ses sièges en cuir et tartan, ferait presque oublier que nous ne sommes pas dans une automobile anglaise, mais bien dans l’un des modèles les plus mythiques de Mercedes-Benz. Fabriqué entre 1954 et 1963, le modèle a été vendu à 80% aux États-Unis. Il faut dire qu’avec son prix de 11 500 dollars de l’époque, ses initiales “SL”, Super Leicht (ultraléger en allemand), étaient assez inadaptées dans la période de l’après-guerre ! Une version plus accessible mais moins extravagante, la 190 SL a d’ailleurs rapidement été mise en circulation pour une clientèle plus large. Le modèle vendu ici présentait une carrosserie et un intérieur d’origine dans un état remarquable, d’où son prix.

57 500 €

Livre d’heures en latin et français, manuscrit sur vélin

Atelier de Robert Boyvin, Rouen, vers 1500 Livre d’heures en latin et français, manuscrit sur vélin © Van de Wiele

Atelier de Robert Boyvin, Rouen, vers 1500
Livre d’heures en latin et français, manuscrit sur vélin
Vente du 9 mars, Van de Wiele, Bruges

Écrit et enluminé à Rouen entre 1495 et 1503 par un élève ou associé de Robert Boyvin, alors l’un des enlumineurs français les plus influents de cette fin de XVe siècle, ce livre d’heures a traversé les siècles presque sans incident. Ses commanditaires – dont on ignore le nom – sont représentés sur le feuillet 65. L’homme, debout en robe rouge et gris, offre un objet à l’Enfant Jésus, tandis que sa femme, agenouillée en prière, porte une robe rouge et une délicate croix d’or autour du cou. Les soixante-neuf feuillets du livre sont tous ornés de fines compositions florales polychromes et plus d’une dizaine de pages enluminées figurent des scènes de la Bible. Rouen devint au cours du XVe siècle un centre de production de manuscrits de première importance en Europe et cet exemplaire en est l’un des meilleurs témoins.

175 000 €

Rik Poot, Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, bronze

© De Vuyst

Rik Poot (1924-2006)
Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, bronze
Vente du 2 mars, De Vuyst, Lokeren

Célèbre en Flandre au travers de ses nombreuses commandes publiques, le sculpteur Rik Poot a fait s’enflammer les enchères avec un sujet des plus sombres : les cavaliers de l’Apocalypse. Ces figures mythologiques symbolisent, en effet, la conquête, la mort, la famine et la guerre. Tout un programme ! Une version bien connue des Brugeois était proposée aux enchères, car cette composition orne le jardin de l’Arentshuis. Le style de Poot est reconnaissable aux espaces creux qui serpentent sur ses groupes de bronze. En créant ces ouvertures sur des sujets puissants, il confère à ses images monumentales une dimension légère mais aussi une certaine fragilité. Très présent dans son oeuvre, le thème du cheval est fréquemment traité par l’artiste qui, dans son enfance, se rendait régulièrement aux foires de chevaux à Vilvoorde ou à Molenbeek.

828 420 €

Mai-Thứ (Mai Trung Thứ, 1906-1980)
En plein air, circa 1940-1945, encre sur soie
Vente du 7 mars, Aguttes, Neuilly-sur-Seine

Élève de l’école des beaux-arts du Viêt Nam, à Hanoi, Mai Trung Thứ est invité en France à l’occasion de l’Exposition coloniale de 1931. Séduit par le pays, le peintre vietnamien finira par s’y installer. S’il a commencé, comme tous les étudiants en art de l’époque, par la peinture à l’huile sur toile, rapidement Mai-Thứ découvre la peinture sur soie et se perfectionne dans cette technique. Celle-ci constitue pour lui une passerelle entre l’art traditionnel de son pays et l’influence occidentale. Après des lavages successifs, les couleurs appliquées sur la soie deviennent pastel et permettent une absence totale de matière, ce qui crée une grande douceur de traits et de contrastes. Un moyen pour lui d’exprimer le raffinement et la délicatesse de ses modèles féminins, sujet qu’il représentera tout au long de sa carrière.

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La Grande Bellezza © L’officine Universelle Buly

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