On retrouve l’idée du hameau provençal niché dans la verdure, entre pins parasols, palmiers et agrumes. Pour ces vingt-sept chambres et suites, à l’atmosphère douce et intime, la recette puise dans les mêmes fondamentaux : poutres et charpentes chaulées de blanc, banquettes en bois, chaises et têtes de lit en rotin, tables en travertin, meubles chinés, afin de renforcer l’esprit “maison de vacances”. Mais à l’évocation de la Provence s’ajoutent de petites touches plus balnéaires, Jordane Arrivetz n’hésitant pas à évoquer la côte d’Azur. Ainsi, les maisons portent des prénoms évocateurs comme Scott (Fitzgerald) et Sara (Murphy), plus familiers du cap d’Antibes.

La piscine a, elle aussi, des accents Riviera, avec ses bains de soleil couleur terracotta, ses coussins brodés d’un motif corail et son bar rayé de vert. Une palette joyeuse signée de l’artiste brésilien João Incerti qui a également réalisé des fresques dans l’hôtel. “Je souhaitais une ambiance légère et fraîche, échapper à l’image de Brigitte Bardot et des années 1960, aller plutôt vers une maison de vacances fantasmée. On me dit qu’il y flotte un parfum de Saint-Barth.” La mer toute proche explique aussi ce choix. La situation de La Tartane, sur la route des Salins, en fait une base parfaite pour profiter de la plage. Et pour ceux qui préfèrent la baie de Pampelonne, Jordane Arrivetz a également signé la décoration de la Tropezina.