• HLCÉ

L'Atelier des Lumières voit le jour à Paris

Rédaction Eventail

18 April 2018

© E. Spiller

Le petit frère des Carrières de Lumières vient de voir le jour, vendredi dernier. Au programme de cette ancienne fonderie : des expositions immersives, dont la première consacrée au peintre Gustave Klimt.

Paris, le XIe arrondissement. Au numéro 38 de la rue Saint-Maur s'impose désormais L'Atelier des Lumières, 3 300 mètres carrés dédiés à des projections d'œuvres d'art en musique. Ceux qui connaissent déjà les Carrières de Lumières dans les Alpilles ne pourront s'empêcher de dresser un parallèle entre le site provençal et son pendant parisien. Tous deux se situent à l'est ; l'un de la France, l'autre de Paris.

 
 © E. Spiller

D'ailleurs, la configuration du second rappelle étonnamment la géographie du premier. Au fond de la salle, à droite, s'élèvent des escaliers. Et en haut de ces escaliers, une mezzanine, elle aussi égayée de visuels colorés, offre une vue d'ensemble. Pure coïncidence, nous confirme les équipes de Culturespaces, derrière le concept depuis 2012. Les différences concernent notamment le relief. Aux surfaces planes de L'Atelier s'opposent le sol naturellement dénivelé des Carrières de calcaire (bien se couvrir à l'intérieur !).

 
 © E. Spiller

Dans les deux cas, il s'agissait de revaloriser un lieu chargé d'histoire. Si Le Val d'Enfer a inspiré à Dante sa Divine Comédie et servi de décor au film de Jean Cocteau Le Testament d'Orphée, l'ancienne fonderie de Paris fut, elle, créée en 1835 par la famille Plichon. Sa structure métallique, sa cheminée reconvertie en espace interactif, sa tour de séchage, son bassin et réservoir d'eau témoignent de sa vocation première dans l'industrie du fer.

Enfin, l'exposition inaugurale autour de la Sécession viennoise du XIXe siècle était déjà à l'affiche des Baux en 2014-2015. Pas question de redite, ici ! Le spectacle a été remodelé pour épouser l'écrin parisien au mètre carré près (140 vidéoprojecteurs diffusent plus de 3 000 images contre un petite centaine dans le Sud). Il en ira de même des prochaines expositions issues du répertoire culte de Culturespaces. Les habitués attendent avec impatience « Chagall, songe d'une nuit d'été », « Les Géants de la Renaissance », parmi les réalisations qui ont fini par attirer quelque 600 000 visiteurs en moyenne par an.

 
 © E. Spiller

Qui dit adaptation, dit améliorations. De l'expérience des Carrières, unique en son genre, découlait l'envie d'apporter quelques nouveautés au projet dans la capitale, à commencer par une chambre tapissée de miroirs où se reflète une partie des projections. Au fond de le salle, sous les escaliers, se cache Le Studio, galerie qui exposera des talents émergents de l'art numérique.

Avis à tous ceux qui n'auraient pas encore été aux Carrières. Pourquoi ne pas commencer par L'Atelier, avant de continuer vers le sud de la France ; et ainsi, entre les deux, faire le plein de frissons ?

« Gustav Klimt et Vienne »
Du 13 avril au 11 novembre 2018
38 rue Saint-Maur, Paris
Ouvert 7 jours sur 7

Le grand-duc Henri honoré lors d'une fête nationale pas comme les autres

Chroniques royales

On l’avait prédit, cette fête nationale ne serait pas comme les autres. Et de fait, cette année jubilaire marquée par les 25 ans de règne du grand-duc Henri verra aussi son abdication programmée en octobre. Le souverain qui, voici peu, a passé le cap des 70 ans méritait bien quelques célébrations.

© Marie-Stella-Maris

Marie-Stella-Maris Knokke

Beauté

La marque lifestyle néerlandaise Marie-Stella-Maris, reconnue pour son approche holistique du bien-être et son engagement en faveur d’une beauté consciente, pose ses valises à Knokke avec l’ouverture d’une nouvelle boutique au 241 Kustlaan.

Knokke

Advertentie

Regards croisés : l’art contemporain au cœur des Maîtres anciens du KMSKA

Foires & Expositions

Le Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers (KMSKA) dévoile Regards visionnaires, une ambitieuse exposition collective d’art contemporain. Pas dans des salles séparées, mais au cœur même des salles des Maîtres anciens. Pour ce projet exceptionnel, le musée a uni ses forces avec le duo de curateurs Geukens & De Vil Projects. Ensemble, ils ont sélectionné des œuvres majeures issues des collections privées belges, souvent invisibles au grand public. À découvrir jusqu’au 12 octobre.

Alle artikels