• HLCÉ

Glints – Rap à part

Belgian Band

Maxime Delcourt

17 April 2019

© DR

Ce n'est plus un secret : le hip-hop trouve un nouveau souffle à travers toute la Belgique. C'est donc depuis Anvers que Glints déploie son rap hybride, porté par un univers cinématographique, des clins d'œil à Ennio Morricone et un flow nonchalant qui lui permet de trouver sa place dans cette rubrique dédiée à la nouvelle scène locale.

En 2015, au moment de la sortie de son premier EP éponyme, les professionnels de la musique (c'est-à-dire son label et quelques médias encore timides) parlaient de Glints comme d'un personnage hybride, un rappeur capable de « faire de la poésie sur un fond sonore de battement de cœur ». Avec le temps, Jan Maarschalk Lemmens (son vrai nom) s'est dévoilé un peu plus au fur et à mesure des morceaux et des projets (il y a notamment eu un deuxième EP en 2017, Burgundy). On a alors fini par comprendre que son intention était encore plus ambitieuse. Car, s'il y a du Mike Skinner dans son flow (sans doute un héritage de sa famille anglaise) et des fulgurances électroniques à la Moderat dans ses productions, l'Anversois s'affirme surtout comme un véritable mélodiste.

Gold Veins, par exemple : en plus d'être porté par un clip aussi captivant que délirant d'un point de vue esthétique - on le voit notamment monter à cheval, assis sur le toit d'un utilitaire ou encore affalé aux côtés de mignons petits chiots -, ce nouveau single témoigne également d'un sens de l'orchestration évident, presque cinématographique pourrait-on dire. En trois minutes et quarante-sept secondes, c'est un véritable voyage sonore auquel nous invite Glints, quelque chose qui permet à cet artiste longtemps soutenu par l'Ancienne Belgique de se démarquer illico du reste de la scène locale (Roméo Elvis, Damso, etc.). Et donc d'arpenter des contrées de moins en moins délimitées. À l'image de ce sample de la bande-son de Pour une poignée de dollars d'Ennio Morricone, percutant et terriblement addictif. Cela ne rend pas le choc qu'avait provoqué la première vision du film de Sergio Leone, mais c'est suffisant pour donner envie de rester fidèle à Glints, dont on attend avec impatience le premier long-format.

Paul Troubetzkoy, le prince sculpteur

Arts & Culture

Prince russe de naissance, artiste milanais et Parisien d’adoption, Paul Troubetzkoy (1866-1938) fut un peintre et un sculpteur recherché par toute une élite cosmopolite depuis Moscou, où il s’installe entre 1898 et 1906, jusqu’aux États-Unis, où il reçoit la commande de nombreux portraits alors qu’il a conquis le Tout-Paris avec ses bronzes.

France, Paris

Van 30/09/2025 tot 01/01/2026

Advertentie

Johan Schmidt en Belgique

Musique

Si le nom de ce grand pianiste belge reste assez peu familier auprès du grand public, il est en revanche fort bien connu des mélomanes. Ayant peu de temps pour se produire en Belgique, il ne faudra pas louper les dates qui viennent d’être annoncées.

Alle artikels

Advertentie

Alle artikels