Regard d'artiste : Raija Jokinen

À Milan, l’exposition Art déco, il trionfo della modernità* propose un panorama international de ce courant, tout en dévoilant la part de créativité italienne.

Cette exposition s’inspire du poème éponyme de Sylvia Plath pour interroger notre rapport au progrès technologique. Elle confronte la verticalité, symbole de domination, de croissance infinie et d’extractivisme numérique, à un idéal d’horizontalité, porteur de relations durables, sensibles et respectueuses des limites planétaires.

Plus de trente artistes explorent notre relation à la planète face aux bouleversements écologiques. Mêlant les disciplines, ils interrogent les liens entre réalité et magie, science et intuition, pour proposer de nouveaux récits dans un monde en crise.

Artiste inclassable développant un univers narratif qui n’appartient qu’à elle, Nika Kupyrova (Kiev, 1985) s’intéresse aux rêves, aux présages et aux algorithmes numériques, en suivant l’apparition d’un petit chien blanc à travers les médias qu’elle utilise au quotidien.