Michael Woolworth

“Le flagship bruxellois de l’éditeur allemand, au Sablon, est un endroit où j’adore me promener et rêver.

Autre lieu à découvrir, la Fondation Dubuffet qui se cache au bout d’une allée arborée du 6e arrondissement et qui fête aujourd’hui ses cinquante ans d’existence avec une exposition passionnante.

“Le lieu mérite déjà la visite pour la manufacture des Gobelins et le bâtiment d’Auguste Perret.

“Je suis plutôt casanière de nature, mais s’il y a un endroit où j’aime retourner dont je ne me lasse pas, c’est le musée Magritte.

“Situé sur le quai Voltaire, ce magasin de couleurs est ma madeleine de Proust. Je venais y acheter des carnets de croquis en toile de lin, du papier calque, des blocs pour esquisses quand j’étais étudiant en architecture, à l’école des Beaux-Arts à côté.

“Pour être tout à fait honnête, j’aime recevoir, organiser des dîners chez moi et je sors peu au restaurant le soir.

Chez l’ami Louis est une institution parisienne, un restaurant qui appartient à une époque révolue, celle des plats traditionnels, des assiettes généreuses et des serveurs en veste blanche, avec un vrai décor de film, la carte postale d’un Paris rêvé, très prisé des Américains.

“J’ai la chance de pouvoir organiser chez Sotheby’s des déjeuners avec des clients, presque chaque jour, nous avons une salle à manger et un jeune chef, Gaëtan Thibert, qui est formidable, mais quand je veux changer de cadre…