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L'expo capitale : Chicago

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Rédaction Eventail

21 April 2017

© Michael Tercha/Chicago Tribune/TNS

Cap, ce mois-ci, sur l'un des foyers artistiques les plus actifs aux États-Unis, où s'en retourne une œuvre majeure de James Abbott McNeill Whistler (1834-1903).

En ce capricieux printemps – le cœur du mercure balance entre -8 et 20°C -, celle que l'on surnomme The Windy City (la ville venteuse) célèbre le retour d'un fils prodigue certes, mais surtout prodige, James McNeill Whistler. Quel meilleur point de chute pour cet ami de Monet, Renoir, Bazille, & co, que l'Art Institute, sur Michigan Avenue ? Le deuxième musée le plus important des États-Unis abrite la deuxième collection impressionniste du monde, après celle du musée d'Orsay. C'est d'ailleurs autour d'un prêt de l'ancienne gare parisienne que s'articule sa dernière exposition.

 
 © SB

Passés les deux lions emblématiques de l'entrée, on emprunte les escaliers en pierre qui se présentent immédiatement à la vue du visiteur. Pas question de s'arrêter, comme d'habitude, au premier, pour flirter avec Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Henri de Toulouse-Lautrec, ou encore Edgar Degas. Le meilleur moyen de résister à la tentation n'est pas toujours - comme le suggérait Oscar Wilde, un ami de Whistler - d'y céder mais bien plutôt de l'ignorer. La curiosité prend, de toute façon, le dessus. L'heure des présentations a sonné. La Mère de Whistler nous apparaît, toute de noir vêtue, dans un décor des plus austères. D'où le titre alternatif de ce chef-d'œuvre, Arrangement en gris et noir N°1. N'oublions pas qu'il s'agit de la toute première peinture américaine acquise, en 1891, par l'État français, scellant à jamais le destin de Whistler avec l'Ailleurs...

 
 © SB

Né dans le Massachusetts, ce dernier n'a jamais vécu aux États-Unis. Il fut élevé dans l'empire russe où il apprit le français. C'est pourquoi le plus clair de son œuvre et de son existence sont liées à l'Hexagone. Conçu en 1871, le fameux portrait de sa mère fut d'abord exposé à la Royal Academy de Londres, avant d'atterrir à l'Art Institute de Chicago, dans le cadre l'Exposition Universelle de 1933. Des milliers de visiteurs firent alors la queue pour faire la connaissance de sa mère, ancrée dans l'imaginaire collectif comme un symbole de maternité, une sorte de Vierge des temps modernes ; l'Enfant en moins, puisqu'elle est représentée seule chez elle.

 
 © SB

Et il semblerait que l'Histoire se répète. Difficile de circuler, tant il y a de monde. Et pour cause ! À l'occasion de cette exposition « tapis rouge », l'Art Institute est allé puiser des dessins, des estampes, et des croquis inédits dans ses réserves.

 
 
Mère de Whistler : une icône américaine rentre à Chicago
Jusqu'au 21 mai
Art Institute de Chicago
111 S Michigan Ave
Chicago, IL 60603
www.artic.edu
 
 

BelBul : une révolution tranquille pour les effervescents belges

Gastronomie & Oenologie

En mai dernier, alors qu’elle venait tout juste de prendre la tête de la fédération des vignerons wallons, Vanessa Vaxelaire lançait son mandat de la plus belle des manières : en annonçant, avec son homologue flamand Lodewijk Waes (président de la VZW Belgische Wijnbouwers), le lancement de BelBul, un label de qualité qui défend et promeut les vins effervescents de qualité en Belgique, au-delà des régionalismes. Cette initiative ambitieuse incarne une nouvelle ère pour la viticulture belge : transparente, exigeante et tournée vers l’international. Rencontre avec les patrons des vignerons du Nord et du Sud du pays.

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Un été chez Cezanne

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“Quand on est né là-bas, c’est foutu, rien ne vous dit plus”, a écrit Cezanne à son ami Philippe Solari. Il parlait bien sûr de la ville d’Aix–en-Provence et ses alentours. Paul Cezanne y est mis, à l’honneur, avec plusieurs événements autour de son œuvre.

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