Tigerlily, la passion des tapis

L’un des films les plus attendus du Festival est “The Chronology of Water” (sélection Un certain regard), le premier long métrage réalisé par Kristen Stewart et produit par Ridley Scott himself. Le film, basé sur les mémoires du même nom de Lidia Yuknavitch (interprétée par Imogen Poots), suit Yuknavitch alors que sa carrière prometteuse déraille à cause de la drogue et de l’alcool. Elle finit par s’en sortir, devenant une écrivaine remarquée et collaborant avec Ken Kesey pour son roman « Caverns » ( Jim Belushi, parfait). Quasi expérimental, truffé d’images cérébrales et de réminiscences sonores, “The Chronology of Water” nous plonge dans les douleurs et des traumatismes indicibles.

Clément Jacques-Vossen (né en 1996) réinvente un Moyen Âge peuplé de figures chimériques, de symboles ambigus et de récits ouverts. À travers sa peinture, érudite et foisonnante, il explore les zones troubles de notre époque, entre sacré et grotesque, mythe et mémoire, rêve et rituel. Un univers intensément narratif et mystérieux.

Un beau palmarès à la hauteur d’une édition électrisée par son audace Une journée sans électricité. Plus de 160.000 foyers plongés dans l’isolement. La panne allait-elle mettre en péril la cérémonie de clôture du Festival ? Du jamais vu. Contre toute attente, samedi soir retrouvait ses lumières et son éclat. Le jury, présidé par l’actrice française Juliette Binoche et dans lequel figurent notamment ses comparses américains Halle Berry et Jeremy Strong, a rendu son verdict en début de soirée.

Le photographe Jamie McGregor Smith sublime dans son bel ouvrage Sacred Modernity les églises brutalistes et modernes méconnues, mais qui restent néanmoins les plus spectaculaires d’Europe.