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Fun Fact : un fromage surréaliste

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Bertrand Leleu

21 September 2024

Si les tableaux de Salvador Dalí ne laissent personne indifférent, c’est que leurs sujets sont composés de symboles et d’images issus de l’inconscient universel. Mais certains éléments sont parfois intrigants… Décryptage d’une icône de l’histoire de l’art.

La Persistance de la mémoire, ou plus communément Les Montres molles, est l’une des œuvres surréalistes les plus célèbres. Réalisée par Salvador Dalí en 1931, la toile devient rapidement aux yeux de tous un chef-d’œuvre et, comme le déclarera Gala, épouse du peintre : “Personne ne peut l’oublier après l’avoir vue”. De fait, cette peinture reste dans l’imaginaire collectif un tableau percutant, mêlant symboles de la fuite du temps, placidité et angoisse de la mort, le tout sur une plage onirique. Celui qui déclarait “Le surréalisme, c’est moi !” s’est inspiré des paysages de son enfance. Les éléments tels que l’arbre mort, les montres, le miroir, les montagnes sont des allégories du temps qui passe. Mais ce qui interpelle sans doute le plus est cette forme au centre du tableau, qui n’évoque rien de précis. En réalité, l’idée lui vient un soir où Gala est sortie, laissant le peintre seul. Au milieu d’une cuisine silencieuse, Dali se retrouve face à face avec un camembert, lui aussi désespérément seul, coulant au centre de son assiette. Cette image de solitude le marquera au point qu’il mettra en place sa fameuse “paranoïa-critique”. L’artiste présente cette technique comme “une méthode spontanée de connaissance irrationnelle, basée sur l’objectivation critique et systématique des associations et interprétations delirantes”. Et voilà comment un camembert devient un chef-d’œuvre universel !

Photo de couverture : Salvador Dalí, La Persistance de la mémoire (détail), 1931, huile sur toile, 24 x 33 cm. © MOMA

Un apéro avec Florence Renson

Entrepreneuriat

C’est autour d’un thé à la menthe, chez Grand Maison à Liège, que Florence Renson nous reçoit. Bio-ingénieure en chimie et bio-industries de formation, cette trentenaire au sourire franc a fondé Nutrifix, une gamme de compléments alimentaires. “Le marché des compléments est rempli de charlatans. Je veux proposer des produits efficaces, sans additifs ni allergènes.”

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Suzanne Lindon, en femme libre au 19e siècle

Cinéma

Dans “La Venue de l’avenir”, Cédric Klapisch fait le récit d’une aventure familiale qui navigue entre aujourd’hui et le Paris du 19ème siècle. Il suit quatre cousins éloignés (Vincent Macaigne, Julia Piaton, Abraham Wapler, Zinedine Soualem) ayant hérité d’une vieille maison. Leurs recherches les conduisent à leur ancêtre Adèle (Suzanne Lindon). Celle-ci quitte la Normandie pour retrouver sa génitrice à Paris. Elle fait la connaissance de deux artistes en devenir (Paul Kirscher et Vassili Schneider). Suzanne Lindon habite avec une belle sincérité son personnage, dans le milieu artistique de la fin du 19ème siècle. Rencontre sur la Croisette.

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