François Didisheim
04 November 2025
De Shanghai à New York, de Paris à Los Angeles, la Belgique s’impose comme un laboratoire d’innovation et d’expression. Dans l’architecture, la mode, la gastronomie ou la musique, son empreinte se reconnaît à un style à la fois raffiné et libre, audacieux sans être ostentatoire. L’architecte Vincent Callebaut, figure du top 50 des Green Planet Architects, illustre parfaitement cette audace. Visionnaire, il imagine des bâtiments durables et futuristes, alliant haute technologie et écologie. Son centre sportif en développement en Chine symbolise cette influence belge qui, discrètement mais sûrement, redéfinit les contours de la modernité urbaine.
Vincent Callebaut fait partie du top 50 des Green Planet Architects ! Preuve que nos architectes belges s’exportent bien au-delà de nos frontières comme en témoigne ce centre sportif futuriste, actuellement en développement en Chine. © DR
De la même manière, Arabelle Meirlaen, cheffe étoilée à Marchin, a su imposer sa signature culinaire au-delà de nos frontières. Sa cuisine gastronomique, légère et poétique, attire une clientèle internationale. Depuis l’an dernier, ses recettes sont même servies en business class sur les vols long-courriers de Brussels Airlines : preuve que l’excellence belge s’invite jusque dans les airs.
La cheffe étoilée, Arabelle Meirlaen, attire dans son restaurant éponyme situé à Marchin ( près de Liège), Allemands, Français et Luxembourgeois venus goûter sa cuisine gastronomique non guindée. Depuis l’an dernier, ses recettes sont servies en business class sur les vols longs-courriers de Brussels Airlines. © DR
Ce qui distingue les créateurs belges, c’est autant leur talent que leur humilité. Ici, le génie s’exprime sans arrogance. Le pays cultive une forme d’élégance tranquille, où la réussite se conjugue avec simplicité et autodérision. Cet équilibre unique forge une réputation d’authenticité qui séduit le monde entier. Angèle, égérie de Chanel et icône pop internationale, en est une illustration éclatante. Véritable ambassadrice d’une génération, elle incarne une réussite décomplexée, sensible et sincère (un art d’être belge, en somme) : talentueux sans prétention, universel sans renier ses racines.
Jean-Michel Folon et “La mer, ce grand sculpteur”, oeuvre installée depuis 1997 sur la plage de Knokke-Heist. Elle est devenue un véritable repère du paysage côtier belge © DR
De la peinture de Folon à la gastronomie d’aujourd’hui, de la bande dessinée à la recherche scientifique, la Belgique brille dans tous les domaines où la passion rencontre la précision. L’œuvre La mer, ce grand sculpteur de Jean-Michel Folon, installée depuis 1997 sur la plage de Knokke-Heist, est devenue un repère du paysage côtier, une métaphore de ce que la Belgique incarne : une nation façonnée par la beauté, la constance et la liberté.
L’énergie créative belge se nourrit d’un double moteur : la tradition et l’innovation. Les entrepreneurs réinventent le patrimoine industriel, les artisans modernisent les savoir-faire, les artistes réconcilient émotion et réflexion. Cette vitalité, nourrie par une éducation ouverte et un multiculturalisme assumé, fait de la Belgique une pépinière d’idées et de talents. On y crée, on y invente, on y entreprend avec un esprit de partage et une joie de vivre qui sont devenus sa signature. De Rubens à Magritte, de Bruegel à Tomorrowland, la Belgique reste fidèle à son ADN : curieuse, libre et inspirée. Elle continue d’étonner par sa capacité à faire dialoguer l’art et l’entreprise, la tradition et le progrès, le local et le global.
Être belge, c’est conjuguer la modestie à l’excellence, le sourire à la réussite. Dans un monde saturé de communication, notre pays offre un modèle d’équilibre : celui d’une nation capable de briller sans se prendre trop au sérieux. Cette élégance du cœur et de l’esprit explique sans doute pourquoi la Belgique fascine autant qu’elle inspire. Derrière chaque œuvre, chaque projet, chaque innovation, se cache une même conviction : l’excellence n’a pas besoin de tapage pour rayonner.
Article inspiré par la newsletter de Lobby du 24 octobre 2025 écrite par Françoise Wallyn et François Didisheim, fondateur de Lobby. Retrouvez la revue des cercles du pouvoir, ici
Photo de couverture : © Dominique Jacovides/Bestimage
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