Vivencia Dehesa

En cette fin d’année, les gourmets en quête de plaisirs hédonistes peuvent – une fois de plus – se précipiter à la table de Maxime Colin, à Kraainem. Une fois de plus ? Oui ! Car la fiabilité du chef est à toute épreuve comme son dernier menu le prouve encore.

Le Nil avance. Il n’a jamais cessé. Depuis des millénaires, il serpente, indifférent aux révolutions, aux invasions, aux touristes. Il coule entre deux rives où la vie, elle aussi, s’écrit au ralenti : des palmiers courbés par le vent chaud, des villages en brique crue, quelques enfants qui rient en courant pieds nus, des buffles à demi immergés dans l’eau trouble… Et sur ce fleuve qui ressemble à une artère sacrée, un navire glisse. Lentement, sans bruit, comme pour ne pas troubler l’éternité.

Rue Lesbroussart, à deux pas de Flagey, un foyer s’est installé, faisant de son four Josper le cœur de sa cuisine. Ici, pas d’esbrouf, pas de chichi, pas de blabla, on sait ce qu’on vient chercher chez Charcoal : des produits authentiques et sourcés avec soin, mis en valeur par une cuisson à la braise très maîtrisée. Simple, basique, mais très réussi et extrêmement satisfaisant

Portée par trois générations d’hôteliers, la famille Benabbés-Taarji lance Akan, une collection d’adresses d’exception qui célèbre l’hospitalité marocaine authentique. Trois maisons marrakchies incarnent déjà cette vision où patrimoine, transmission et émotion redéfinissent l’art de recevoir.