L'agenda

La galerie bruxelloise LMNO a inauguré son nouvel espace dans les deux pavillons historiques du Bois de la Cambre avec l’exposition À l’aube du crépuscule d’Adrien Lucca.

À Milan, l’exposition Art déco, il trionfo della modernità* propose un panorama international de ce courant, tout en dévoilant la part de créativité italienne.

Après Nantes, l’exposition Paquebots 1913-1942 : une esthétique transatlantique s’amarre au Havre pour un second voyage au temps de l’âge d’or des croisières. Le bel ouvrage qui lui est consacré nous invite à bord de ces mythes flottants et modernes, chefs-d’œuvre de l’Art déco, explorant leur impact dans l’imaginaire collectif, martelé par deux guerres mondiales.

Le jeune peintre Clément Jacques-Vossen revisite l’imaginaire médiéval pour en faire un miroir sensible et énigmatique de notre époque. Sa nouvelle exposition à Ostende, en duo avec Carolein Smit, dévoile un univers dense où le mythe, le sacré et le grotesque s’entrelacent.

Puisées dans le patrimoine de la Fondation Roi Baudoin, les œuvres présentées ont été réalisées par des artistes de renom comme Marcel Wolfers, Oscar Jespers, Charles Catteau ou les cristalleries du Val Saint Lambert.

À travers les œuvres de grands noms belges et internationaux comme René Magritte, Victor Servranckx, Eileen Gray, Edward Wadsworth ou de créateurs anonymes, on découvre la diversité des dessins et des couleurs des années 1910 à 1940.

De l’univers du vitrail aux tissus d’ameublement et aux papiers peints, en passant par la céramique, les arts de la table et l’argenterie, les matériaux et les techniques ont succombé à l’appel de l’Art déco.

L’Art déco a fondé son style et le Bauhaus l’a influencé. Dessinateur hors pair, on raconte que Maxime Old pouvait passer une semaine entière sur le galbe d’une chaise.

Voilà une plongée rafraîchissante dans les loisirs des Bruxellois(es) qui se jettent follement dans les divertissements et la douceur de vivre !

En 2025, les musées de Marseille invitent l’artiste Laure Prouvost (Croix, 1978). Pour la chapelle du Centre de la Vieille Charité, elle a conçu une installation monumentale inédite, inspirée de l’architecture du lieu et des voix de ses habitants passés et présents.

Peintures à l’huile ou à l’acrylique, dessins à l’encre, au crayon et au fusain, mais aussi œuvres numériques (dessins photographiques, à l’ordinateur, sur iPhone ou sur iPad) : plus de 400 œuvres, de 1955 à 2025, du peintre britannique sont réunies dans cette vaste rétrospective.

Tatiana Trouvé (née en 1968 à Cosenza) fait l’objet d’un vaste projet d’exposition réunissant sculptures, dessins monumentaux et installations.

Cinéaste, écrivaine et artiste belge, Chantal Akerman est au cœur de cette première grande exposition à Lisbonne (conçue en collaboration avec Bozar).

Angela Lyn (Windsor, 1955) puise dans sa double culture orientale et occidentale pour développer une langue artistique singulière et engageante.

Du 4 au 18 juin, des experts internationaux se réunissent à Bruxelles pour évaluer des œuvres d’art et objets de prestige destinés aux grandes ventes internationales. Une occasion rare de faire expertiser, en toute confidentialité, vos pièces les plus précieuses.

Née en 1979 à Hambourg, Grace Schwindt mêle dessin, performance, film, sculpture et peinture.

Cette rétrospective rend hommage à Helen Frankenthaler, figure majeure de l’art du XXᵉ siècle, en présentant des œuvres de 1953 à 2002.

Au Zentrum Paul Klee de Berne, une exposition inédite révèle une facette méconnue du maître de l’architecture moderne : son rapport intime et profondément réfléchi à la couleur.

Cette exposition explore l’effervescence artistique de l’entre-deux-guerres à travers une sélection d’œuvres issues des grandes expositions de 1925 (Paris) et de 1935 (Bruxelles).

Artiste britanno-croate, Marianna Simnett présente à Berlin une nouvelle exposition solo qui explore les frontières entre comportements individuels et collectifs, à travers des vidéos, peintures et sculptures inspirées des mythes et rituels.

La peinture de Mitja Tušek (°1961) puise dans l’histoire de l’art européen, mêlant figuration et abstraction.

Cette exposition réunit des œuvres qui explorent les tensions entre artisanat et production industrielle, entre gestes humains et mécanismes automatisés.

Lauréate du BelgianArtPrize, Suchan Kinoshita développe une œuvre singulière, à la croisée du théâtre, de la musique expérimentale et des arts plastiques.

L’artiste Monira Al Qadiri (°1983) explore dans cette exposition le rôle ambivalent du pétrole, source de richesse et de crise.

Né en 1953 à Brooklyn, Robert Longo est un artiste majeur de la Pictures Generation.

Figure majeure de l’art contemporain, Amy Sherald (née à Columbus en 1973) produit des portraits puissants de personnes noires, élargissant la tradition du réalisme américain à des sujets longtemps invisibilisés.

Wayne Thiebaud (1920 – 2021), célèbre pour ses peintures colorées de desserts et de scènes américaines, se considérait comme un “voleur d’art”, s’inspirant librement d’œuvres anciennes et contemporaines.

Danie Mellor (Mackay/Australie, 1971) explore l’histoire partagée de l’Australie à travers ses origines ngadjon-jii, mamu et anglo-celtiques, en lien avec les forêts tropicales du nord du Queensland.

En mars dernier, la ville de Courtrai inaugurait Abby, un musée d’art plastique contemporain audacieux installé dans l’ancienne abbaye de Groeninghe.

“Images potentielles”, les peintures floutées nous confrontent à l’insondable et à l’indétermination. Des ciels embrasés de William Turner et des paysages de brume de Claude Monet aux toiles contemporaines d’Albert Oehlen, Claire Chesnier ou Nicolas Delprat, en passant par les abstractions hypnotiques de Hans Hartung ou Mark Rothko, l’exposition du musée de l’Orangerie nous propose de plonger dans les vertiges de la perception.

Quels sont les bouleversements générés par l’intelligence artificielle dans les processus créatifs, comment l’utilisation de l’IA générative redéfinit-elle les frontières de l’art ? telles sont les questions posées par cette vaste exposition.

“Nager en plein ciel. Arriver aux délicatesses du nuage. Suspendre ces masses au fond, bien lointaines dans la brume grise, faire éclater l’azur…”

“Tout est une question de cadrage”, tel était le credo du peintre norvégien Christian Krohg (1852-1925) dont le musée d’Orsay nous offre de découvrir l’œuvre puissant et engagé.

C’est en 1962 que Jean Dubuffet (19°1-1985) découvre un matériau qui lui fera abandonner l’espace du tableau pour la sculpture, puis l’architecture : le polystyrène expansé sculpté au fil chaud.

Signée Ragnar Kjartansson (°1976), World Light (2015) est une installation vidéo à quatre écrans inspirée du roman épique de l’Islandais Halldór Laxness.

Théo Mercier nous plonge dans un paysage catastrophique : une vaste étendue de sable jonchée de débris, baignée d’une lumière froide, évoquant les vestiges d’un désastre.

Cette exposition explore l’unique voyage de Frida Kahlo en Europe et sa rencontre, brève mais décisive, avec Mary Reynolds, au cœur du milieu artistique parisien.

Focus sur Lucile Soufflet (née à Charleroi en 1975 et diplômée de l’ENSAV La Cambre en 1996), designeuse industrielle, à travers sa première exposition monographique.

Légende du XXᵉ siècle, Marc Chagall (1887-1985) demeure l’un des artistes les plus fascinants du modernisme.

L’artiste lituanien Augustas Serapinas (°1990) déconstruit un ancien bain public de Rūdninkai (non loin de Vilnius) pour le réassembler ailleurs, le transformer en maison de thé, puis en brûler une partie afin de produire du savon et des briques en ciment.

Avec ses œuvres invariablement enveloppées dans un monochrome gris évoquant un univers recouvert de cendres, Hans Op de Beeck ne recherche pas une beauté sublime ou opulente mais s’intéresse à une poésie ancrée dans la vie quotidienne.

Sous le prisme de la joie, cette exposition kaléidoscopique rassemble un siècle de peinture figurative panafricaine, à travers plus de 150 peintures réalisées par quelque 120 artistes du monde entier.

Quoi de commun entre la vision moderniste de Fernand Léger, l’énergie brute des Nouveaux Réalistes et l’effervescence du pop art américain ? Une certaine légèreté, une aptitude à célébrer la beauté du quotidien ?

Pour clôturer en beauté la saison printanière, la galerie Oscar De Vos met à l’honneur la sculptrice néerlandaise Eja Siepman van den Berg, bien connue aux Pays-Bas puisque certaines de ses œuvres sont présentées dans l’espace public.

Chaque nouvelle exposition d’Ariane de Rosmorduc (née à Bruxelles en 1967) est une promesse d’émerveillement. Après avoir exploré l’univers végétal avec ses “Tumbleweeds”, l’artiste puise aujourd’hui son inspiration dans le monde minéral. À travers une série de toiles vibrantes, elle capte l’instant magique où la pierre, lasse de son inertie millénaire, amorce une métamorphose vers l’organique.

Fille d’un peintre de talent étonnamment douée, tombée dans l’oubli après avoir mené une brillante carrière internationale, l’artiste romaine Artemisia Gentileschi est une véritable “héroïne de l’art”. À l’heure où les femmes artistes ont la part belle, le musée Jacquemart-André dévoile la puissance de ses peintures caravagesques à travers une quarantaine de tableaux, dont des toiles d’attribution récente.

De la création de la revue Présence africaine en 1947 jusqu’aux années 2000, l’exposition Paris noir retrace la présence et l’influence des artistes noirs en France, mettant en lumière pas moins de 150 artistes afro-descendants, de l’Afrique aux Amériques.

Cette exposition rend hommage à l’influence de Germán List Arzubide, figure majeure de l’avant-garde et pilier de la vie culturelle du XXᵉ siècle au Mexique.

Ce parcours explore les impacts de la colonisation et des guerres à travers les films et sculptures de l’artiste vietnamien-américain Tuân Andrew Nguyen (°1976).

Qu’est-ce qu’un objet d’art ? Qu’en dire ? Comment le présenter ? Cette exposition, sous-titrée “Archéologie, ethnologie, avant-garde”, revient sur le dialogue fertile et dynamique entre recherche scientifique et art d’avant-garde autour de ces questions, en France, pendant la période de l’entre-deux-guerres.

À l’occasion des quarante ans de la disparition du poète et plasticien namurois Henri Michaux (1899-1984) et de l’exposition consacrée à Marianne Van Hirtum (1925-1988) qui partageait son goût pour les mots et les formes héritées de l’inconscient…

Grand protecteur des arts et des sciences, l’empereur Rodolphe II (1552-1612) – dont la célèbre Kunstkammer fut considérée comme l’un des plus beaux cabinets de curiosités d’Europe – développa une passion pour l’étude de la nature. Une passion alimentée par les travaux des savants et des artistes réunis à sa cour, comme l’atteste une intéressante exposition du Louvre.

Alors que le Louvre défraie la chronique, rappelons que le musée offre des salles où les visiteurs ne se bousculent pas, à l’exemple du département des arts décoratifs.