L'agenda

Figure du mouvement Mono-ha, Kishio Suga (Japon, 1944) transforme le béton, la paraffine, la corde ou encore la pierre en “situations” où matière et perception se rejouent.

John Baldessari (1931-2020), géant californien qui bouleversa l’art contemporain, a forgé un langage irrévérencieux mêlant texte, photographie, peinture et images glanées dans des films, à la télévision ou encore dans la presse.

Intitulée Rekindling (terme évoquant le ravivement d’émotions ou de souvenirs menaçant de s’éteindre), cette exposition réunit des œuvres emblématiques et des créations récentes de Joëlle Dubois (°1990), notamment une première installation vidéo inédite réalisée avec l’artiste Florinda Ciucio.

Des machines animées “autodestructrices” ou “inutiles” de Jean Tinguely aux gigantesques sculptures pénétrables de Niki de Saint Phalle, l’exposition réunit les œuvres emblématiques du couple d’artistes le plus iconoclaste de la scène parisienne dans la seconde moitié du XXe siècle.

Agile Aggressions dévoile une installation où la peinture déborde du cadre pour devenir architecture sensible. Une proposition de Mie Olise Kjærgaard (°1974), reconnue pour ses scènes peuplées de femmes souveraines qui dynamitent l’image de la muse docile.

Huit artistes contemporains explorent le thème À table ! en dialogue avec des œuvres plus anciennes. L’alimentation traverse l’intime et le collectif, entre souvenirs, rituels, traditions ou dégoûts.

Plus qu’une exposition, At The Window est une invitation à regarder le monde à travers une autre fenêtre : celle du temps, de la transformation et de notre lien fragile à ce qui nous entoure.

Dernière souveraine de la dynastie gréco-égyptienne des Ptolémées, Cléopâtre, divinisée par ses sujets avant d’être qualifiée de “monstre fatal” ou de “reine prostituée” par les auteurs latins, n’aura cessé de nourrir les légendes noires de l’histoire.

Cette exposition lève le voile sur la façon dont les motifs, les couleurs, les décors et les ornements se sont renouvelés et transformés entre 1910 et 1940. Le parcours nous éloigne des poncifs surannés et de la vision commune de cette période en révélant toute la diversité des créations.

Déclarée morte à plusieurs reprises, la peinture s’avère bien vivante ! Cette exposition, qui réunit les œuvres de 74 artistes, met en lumière les évolutions et tendances récentes de ce médium en Belgique.

Pour son exposition intitulée Er kraait geen haan naar, Narges Mohammadi (Iran, 1972) signe une installation monumentale et profondément personnelle.

À travers maquettes, objets déformés et matériaux récupérés, Ludovica Carbotta (Turin, 1982) propose une réflexion critique et ludique sur la ville, perçue comme un espace en tension, sans cesse redéfini par ses habitants, ses déchets et ses usages.

Du 11 au 19 octobre 2025, le Festival International Nature Namur investit le Delta et la Citadelle. Films, photographies, expositions et animations feront vibrer la capitale wallonne au rythme de la biodiversité.

Elle revient faire trembler les murs du TTO ! Après un premier passage ovationné, Delphine Ysaye reprend Héroïne(s), un spectacle qui sent la révolte, l’électricité et la rage de celles qu’on a trop longtemps fait taire.

Myriam Leroy signe un huis clos où le sexisme contemporain s’infiltre comme une fuite invisible dans les canalisations du pouvoir.

Installé dans les Galeries vénitiennes pendant la rénovation de son bâtiment, Mu.ZEE déploie ses trésors sur la mer. Dans ce nouvel écrin, la première exposition interroge notre lien profond avec cet élément : qu’attendons-nous de la mer ? Que ressentons-nous face à son immensité ?

Marguerite Humeau (°1986) crée des œuvres sculpturales et immersives mêlant son, lumière et formes organiques. Son travail explore la genèse de la vie, l’histoire humaine ancienne et les futurs possibles pour le vivant.

Depuis plus de quarante ans, Barbara Kruger (Newark, 1945) fascine par sa manière d’associer des images percutantes issues des médias et des phrases incisives et provocantes, confrontant les spectateurs à des questions fondamentales sur l’identité, le désir et la société de consommation.

Le Bucerius Kunst Forum consacre une vaste rétrospective à Sean Scully (Dublin, 1945) à l’occasion de ses quatre-vingts ans. Figure majeure de l’abstraction contemporaine, l’artiste irlando-américain dévoile près de soixante œuvres couvrant plus de six décennies (peintures, photographies, sculptures…).

“Perception trouble d’un champ visuel en mouvement”, tel est le sens donné au terme “vertigo”, issu du latin vertere, signifiant tourner ou renverser, donné à la nouvelle exposition de la villa Carmignac.

Des premières sculptures modernistes des années 1920-1930 aux dernières œuvres monumentales, en passant par les sculptures en corde des années 1940-1950, cette rétrospective met en lumière l’exploration spatiale et organique de la sculptrice britannique (1903-1975).

Le Domaine du château de Seneffe et le musée de l’Orfèvrerie accueillent une double exposition rétrospective de Thierry Bontridder (Bruxelles, 1956), artiste belge reconnu pour son travail en sculpture et bijoux contemporains.

À l’occasion de l’année de l’Art déco, le musée BELvue met en lumière ce courant artistique emblématique du début du XXe siècle, reflet d’un monde en pleine transformation après la Première Guerre mondiale.

Connue pour ses sculptures tactiles, l’artiste afro-brésilienne Sonia Gomes (Minas Gerais/Brésil, 1948) associe objets trouvés, textiles et matériaux naturels pour créer des formes évocatrices qui racontent des histoires de résilience, de transformation et de beauté du quotidien.

Pour la première fois, Lelli de Orleans e Bragança investira l’Ancienne Nonciature avec une exposition au titre évocateur « Brumas », du 9 au 19 octobre 2025.

Le Victoria & Albert Museum de Londres consacre une exposition exceptionnelle à Cartier, retraçant l’histoire éclatante de la célèbre maison de joaillerie française. Près de 350 pièces, entre diadèmes royaux et créations iconiques, y illustrent le lien étroit entre la marque et la monarchie britannique.

Puisées dans le patrimoine de la Fondation Roi Baudoin, les œuvres présentées ont été réalisées par des artistes de renom comme Marcel Wolfers, Oscar Jespers, Charles Catteau ou les cristalleries du Val Saint Lambert.

De l’univers du vitrail aux tissus d’ameublement et aux papiers peints, en passant par la céramique, les arts de la table et l’argenterie, les matériaux et les techniques ont succombé à l’appel de l’Art déco.

L’Art déco a fondé son style et le Bauhaus l’a influencé. Dessinateur hors pair, on raconte que Maxime Old pouvait passer une semaine entière sur le galbe d’une chaise.

Voilà une plongée rafraîchissante dans les loisirs des Bruxellois(es) qui se jettent follement dans les divertissements et la douceur de vivre !

En 2025, les musées de Marseille invitent l’artiste Laure Prouvost (Croix, 1978). Pour la chapelle du Centre de la Vieille Charité, elle a conçu une installation monumentale inédite, inspirée de l’architecture du lieu et des voix de ses habitants passés et présents.

Tatiana Trouvé (née en 1968 à Cosenza) fait l’objet d’un vaste projet d’exposition réunissant sculptures, dessins monumentaux et installations.

Née en 1979 à Hambourg, Grace Schwindt mêle dessin, performance, film, sculpture et peinture.

Théo Mercier nous plonge dans un paysage catastrophique : une vaste étendue de sable jonchée de débris, baignée d’une lumière froide, évoquant les vestiges d’un désastre.