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Christophe Vachaudez

14 April 2020

© Philip Reynaers/Photo News

Né le 15 juin 1960, alors que son oncle, le roi Baudouin n'est toujours pas marié, Philippe Léopold Louis Marie perpétue la lignée et conforte la tradition dynastique. Sa grand-mère la princesse Luisa Ruffo di Calabria officie comme marraine alors que le roi Léopold III a été choisi comme parrain.

La reine Paola de Belgique, alors princesse de Liège, avec le futur roi des Belges, le pirince Philippe
La reine Paola, alors princesse de Liège, avec son fils Philippe © DR 

Philippe est né au Belvédère, une jolie demeure que sa mère la princesse de Liège, a entièrement redécorée. Sa sœur Astrid et son frère Laurent voient aussi le jour dans ce lieu qui abritera leur enfance. Très vite, le couple que forment Paola et Albert connait des difficultés qui ne font que s'aggraver au fil du temps. On parle même de séparation mais la raison d'état prévaut encore. Baudouin et Fabiola veillent au grain et demeurent disponibles pour des neveux qui sont parfois un peu oubliés.

Les résultats scolaires s'en ressentent et Philippe manque de cette stabilité qui lui aurait sans doute permis d'affirmer sa personnalité. Au contraire, il se montre timide et plutôt gauche alors même qu'il est considéré comme l'héritier du trône. Son passage à l'École royale militaire lui redonne confiance en lui. Il part étudier au Trinity College d'Oxford puis à l'Université de Stanford en Californie où il décroche un diplôme en Sciences politiques. Il obtient ensuite ses ailes de pilote, son brevet de parachutiste et de commando, une vraie fierté pour celui qui, en 1993, devient duc de Brabant, quand son oncle le roi Baudouin meurt inopinément à Motril le 31 juillet.

Le roi Philippe de Belgique au commande d'un hélicoptère de la police nationale
Le roi qui pilote, dans un des hélicoptères de la police © Palais Royal - Monarchie Belge 

Le prince Philippe va désormais seconder son père, menant des missions économiques aux quatre coins du monde sans jamais se départir d'une certaine difficulté à communiquer en public. Il n'est toujours pas marié et la surprise est grande quand le palais annonce ses fiançailles en 1999. L'heureuse élue, Mathilde d'Udekem d'Acoz, est issue de la noblesse belge.

Le roi et la reine des Belges, Philippe et Mathilde entourés de leurs enfants
© Palais royal - Monarchie Belge 

Très vite, la jeune femme va former un tandem de choix avec son époux qui peu à peu s'épanouit, découvrant les joies de la paternité. Philippe se signale comme un père particulièrement attentif, souhaitant apporter aux siens ce qu'il lui a tant manqué. Parallèlement, il représente la Belgique à l'étranger, maintenant avantageusement accompagné. L'apprentissage aura duré près de vint ans quand le roi Albert II, au terme d'un règne exemplaire, lui cède le trône le 21 juillet 2013. Philippe devient le septième roi des Belges et prononce contre toute-attente un discours résolu et remarqué.

Le roi Philippe de Belgique en train de peindre un tableau
Le roi s'est trouvé une passion pour la peinture © Palais royal - Monarchie belge 

Il s'attire bien vite la sympathie de la population qui perçoit en lui quelqu'un de profondément humain, parfois toujours un peu gauche quand il s'exprime mais peu importe, le nouveau souverain marque des points. Le palais diffuse des photos d'un roi pilote ou cycliste, peintre ou kite-surfer... ces images inattendues soulèvent un coin du voile sur une personnalité qui pourtant reste encore mystérieuse. Avec bientôt sept ans de règne et trois premiers ministres au compteur, nul doute que le roi nous réserve encore quelques surprises de choix au fil des années futures !

Bon anniversaire Sire !

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