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Après la Suède, le Danebrog a fendu les flots jusqu’à la Norvège pour le second voyage officiel de Mary et Frederik X. Pas étonnant que les nouveaux souverains du Danemark aient choisi leurs voisins scandinaves eu égard aux liens familiaux et amicaux tissés au fil du temps.

Le soleil et la bonne humeur étaient au rendez-vous pour cette première garden-party de l’année organisée dans les jardins du palais de Buckingham. Le public comme la presse attendaient avec impatience l’arrivée du roi Charles III dont la santé suscite toujours l’inquiétude

Le roi Frederik X et la reine Mary ont choisi leurs voisins suédois pour leur premier voyage d’état. Des liens d’amitié forts unissent les deux familles royales mais aussi une parenté proche puisque la reine Ingrid de Danemark, née princesse de Suède et grand-mère du roi Frederic X, était une tante du roi Carl-Gustav.

Qu’il est loin le temps où les monarchies étaient considérées comme des berceaux de sainteté. Ces souverains et souveraines, dont la distance avec les sujets accentuait encore davantage le caractère sacré de leur office. Aujourd’hui, on peut presque toucher un roi comme on palpe une robe avant l’achat ou un melon avant découpe. Le monarque élu des Dieux a cessé d’exister…

Il est des monarchies qui porte haut les valeurs de la fratrie. Au Danemark, les trois filles du roi Frederik IX et de la reine Ingrid ont toujours montré une solidarité sans failles, dans le bonheur, comme dans l’adversité, se retrouvant au fil des ans pour des vacances, des actes officiels ou des réunions familiales. L’aînée, Margrethe II, a accédé au trône en 1972. La seconde, Benedikte a épousé le prince Richard de Sayn-Wittgenstein-Berleburg, tandis que la troisième, Anne-Marie, s’est unie au roi Constantin de Grèce. Ce lundi, la princesse Benedikte passera le cap des 80 ans, entourée des siens, lors d’un grand dîner festif dans l’intimité de Fredensborg. Retour sur une vie à l’ombre des trônes.

Les voyages d’état s’enchaînent. Cette fois, ce sont le roi Felipe et la reine Letizia qui font une escale de trois jours aux Pays-Bas.

Á l’occasion de sa réouverture, le musée Hof van Busleyden de Malines propose une exposition sur l’Ordre de la Toison d’or, une occasion d’évoquer cette distinction prestigieuse qui a traversé les siècles et dont le grand maître actuel, le roi Felipe VI, perpétue la tradition. C’est d’ailleurs avec émotion qu’il a accordé en 2018 la distinction à sa fille aînée la princesse des Asturies, alors qu’il fêtait ses cinquante ans. Toutefois, elle a dû attendre 2023 pour officialiser les choses à l’occasion de ses 18 ans, recevant aussi le grand collier de l’Ordre de Charles III. Mais quelle est donc l’origine du plus illustre des ordres de chevalerie ?

En devenant reine consort en ce début d’année, Mary, l’épouse du roi Frederik X, a gagné le droit d’arborer les parures historiques réservées aux reines de Danemark et les observateurs sont maintenant impatients d’ajouter une souveraine à la longue liste de celles ayant déjà portés ces somptueux diadèmes gardés de nos jours au château-musée de Rosenborg.

Contre toute attente, la reine Camilla s’impose comme une figure incontournable de la tribu Windsor durement touchée ces derniers mois. En l’absence du roi Charles III qui lutte contre un cancer, son épouse a repris la plupart des engagements officiels à son compte, effectuant même un voyage éclair en Irlande du Nord.

Une fois encore, la presse britannique s’est montrée particulièrement hargneuse jusqu’à tenter de pirater le dossier médical de la princesse de Galles. Depuis son opération pour un problème abdominal, Catherine s’était montrée discrète, poursuivant une convalescence en famille à l’abri des regards. Mais après l’escalade de ces derniers jours, le palais de Kensington a décidé de communiquer et la princesse a enregistré un message adressé au peuple britannique.

L’actualité royale a quelque peu occulté un événement loin d’être anodin dans le contexte géopolitique actuel. Diplomate infatigable, le roi Abdallah de Jordanie vient de célébrer son jubilé d’argent, un pôle de stabilité pour un pays pris en tenaille par les nombreux conflits qui ébranlent le Moyen-Orient et en tout premier lieu, les violences du Hamas, l’invasion israélienne de la bande de Gaza et le massacre des Palestiniens.

Sourire, empathie et bonne humeur étaient au rendez-vous de ce déplacement en Côte d’Ivoire que la reine Mathilde a effectué en sa qualité de défenseur des Objectifs de développement durable pour les Nations-Unies.