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Vente du testament de la reine Victoria-Eugénie d'Espagne

News Gotha

Rédaction Eventail

03 November 2017

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Fait plutôt rare, la maison Coutau-Bégarie va proposer à la vente le dossier de succession de la reine Victoria-Eugénie d'Espagne.

Provenant de la descendance de Carlotta Tiedeman, deuxième épouse du duc de Ségovie, deuxième fils de la souveraine, cette copie du testament accompagné d'une liste des bijoux et des biens dont la grand-mère du roi Juan-Carlos disposait au moment de sa mort, dans la Villa Belle-Fontaine où il résidait, en Suisse, non loin de Lausanne, est bien entendu tout à fait inédit et nous permet de pénétrer l'intimité familiale des Bourbons. Des objets personnels et de nombreuses photos seront aussi proposés lors de cette vacation qui aura lieu à Paris le 7 novembre sous la conduite de l'expert Cyrille Boulay.

 
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Á eux seuls, les bijoux s'égrènent sur près de 24 pages, l'occasion de revenir sur l'écrin d'exception d'une reine qui ne dédaignait point la parure ! Dans l'inventaire, le notaire a bien fait la distinction entre les pièces reçues en jouissance du roi Alphonse XIII et les bijoux que Victoria-Eugénie possédait à titre personnel ! Disparues les émeraudes de l'impératrice Eugénie vendues chez Stüker à Berne en 1961, la parure de turquoises ou encore les aigues-marines données à l'infante Beatrix pour son mariage, mais on y trouve bien le diadème aux fleurs de lys, deux rivières de chatons, l'une de 44 pierres totalisant 210 carats, une autre de 39 pierres pour 125 carats, des boutons d'oreilles en brillants, un rang de grosses perles et deux broches serties d'importantes perles et brillants, des pièces inaliénables destinées aux seules reines d'Espagne et portées de nos jours par la reine Sophie et la reine Letizia.

 
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Parmi les bijoux de l'usufruit, une imposante broche charnière serties de deux émeraudes est pourtant passée à la descendance de l'infante Beatrix. Au fil, on recense de 10 rangs de perles fines, de nombreuses bagues, l'une sertie d'un diamant en forme de coeur léguée spécifiquement à la comtesse de Barcelone, une autre rehaussée d'une émeraude de 14 carats dont la valeur dépasse celle du diadème aux fleurs de lys, quantité de broches, dont une sertie d'un rubis de Ceylan de huit 8 carats, ou une autre, retenant une émeraude goutte de 30 carats, ou une corne d'abondance, signée Cartier et héritée par la duchesse de Ségovie, tout comme un énorme ornement de corsage du même joaillier, entièrement pavé de brillants.

 
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On mentionnera aussi un diadème en diamants et une broche de grand prix associant un diamant de 19 carats à un autre de 16,25, des dizaines de bracelets où les améthystes, les saphirs, les rubis et les émeraudes se concurrencent et deux bracelets en diamants, très prisés de la reine Letizia, dont les motifs figurant des vagues furent imaginés par les ateliers de Bulgari et non de Cartier comme on le croyait depuis longtemps. Accompagné de portraits signés et d'objets personnels, cette partition enchantera les amateurs de pistes royales, à explorer sans modération !

BelBul : une révolution tranquille pour les effervescents belges

Gastronomie & Oenologie

En mai dernier, alors qu’elle venait tout juste de prendre la tête de la fédération des vignerons wallons, Vanessa Vaxelaire lançait son mandat de la plus belle des manières : en annonçant, avec son homologue flamand Lodewijk Waes (président de la VZW Belgische Wijnbouwers), le lancement de BelBul, un label de qualité qui défend et promeut les vins effervescents de qualité en Belgique, au-delà des régionalismes. Cette initiative ambitieuse incarne une nouvelle ère pour la viticulture belge : transparente, exigeante et tournée vers l’international. Rencontre avec les patrons des vignerons du Nord et du Sud du pays.

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Royal Cartier

Chroniques royales

Cartier organisa sa première exposition à Londres en 1997 au British Museum. C’est aujourd’hui le V&A qui prend la relève et sert de cadre à une rétrospective d’anthologie qui propose près de 350 bijoux, montres, horloges et objets retraçant une histoire éminemment flamboyante. Et les liens établis entre la célèbre firme française et la Grande-Bretagne ne manquent pas, à commencer par la confiance qui s’est instaurée entre le joaillier et la Cour de Saint James. En effet, Édouard VII est le premier monarque à accorder le brevet de fournisseur royal en 1904. Depuis l’ouverture d’une boutique dans la capitale britannique en 1902, toute l’aristocratie défile, séduite par l’élégance du style guirlande.

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Dîner diplomatique à Bruxelles

Vie mondaine

Fin janvier, le Cercle Royal Gaulois Artistique & Littéraire a accueilli son 62e Dîner diplomatique. De nombreux ambassadeurs accrédités auprès du Royaume de Belgique, de l’UE et de l’Otan étaient présents pour cette occasion. L’ambassadeur belge Hubert Roisin, chef du protocole au ministère des Affaires étrangères, a eu l’honneur – et le défi – de s’adresser à cette illustre assemblée. Son discours, empreint d’humour, abordait bien sûr le thème du protocole ! © Arnaud Everaerts

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