Vivre en mode 'SLOW' pour arrêter de se presser le citron

Il est loin le temps où Frédéric Beigbeder écrivait que l’amour ne dure pas plus de “trois ans”, où il se servait de son double littéraire pour décrire une société qui se vendait pour 99 francs. Ses derniers romans de non-fiction prouvent qu’avec le temps, il a fini par se remettre de son enfance.

Avec “La Méduse noire”, Yann Queffélec ausculte une nouvelle fois les liens du sang et les guerres intimes que l’on se livre en famille. L’auteur, prix Goncourt pour “Les noces barbares” (1985), montre une nouvelle fois la force terrifiante du lien entre père et fils. La tentation de la Méduse noire n’est jamais loin. Les cicatrices de la famille sont profondes. Indélébiles. Rencontre à Bruxelles.

Avec “Guerre et Pluie”, Velibor Čolić livre un récit impressionnant sur les conflits (en Yougoslavie) et la maladie (à Bruxelles) s’entrechoquent. L’auteur naturalisé français, né en Bosnie-Herzégovine en 1964, signe un très beau récit sur la mémoire, récompensé par le Prix Victor Rossel (1). Lecture fascinante d’un roman écrit au ras de la terre et à l’écoute du corps.

Magritte et Georgette débarquent chez Salvador Dali ! Ecrivaine, actrice, dramaturge, réalisatrice et scénariste belge, Nadine Monfils nous plonge au cœur de l’ultime folle enquête du fameux tandem, Magritte et Georgette. L’autrice, jamais à court d’imagination, distille les dernières aventures de Magritte et Georgette, dans une folle enquête très documentée entre énigme policière, humour et fantaisie… belge, bien sûr.

Le Palais Galliera, à Paris, présente la première rétrospective de ce créateur iconoclaste et transgressif qui ne cesse depuis trente ans de réinventer l’industrie du style. Rick Owens signe ici une scénographie monumentale, entre mode, art et design, qui dépasse les murs de l’institution muséale pour mieux faire se côtoyer l’amour, la beauté et la différence.

Avec “MAURICE, Tristesse et Rigolade”, Charlotte Abramow (Bruxelles, 1993) signe une exposition bouleversante et lumineuse. Entre humour tendre et poésie pop, elle transforme l’adieu à son père en un récit universel sur l’amour, la perte et la puissance douce de la résilience.

De nombreuses expositions, cinquante participants et une atmosphère conviviale inimitable : tout semble en place pour célébrer comme il se doit les vingt ans du Brussels Art Square. Une seule inconnue au tableau, la météo !

Moins de ventes durant cet été caniculaire, mais toujours de belles surprises pour les collectionneurs. Les maîtres anciens et les grandes signatures gardent la tête haute, mais font pâle figure à côté des résultats obtenus pour des objets historiques ou iconiques, à l’image des ventes records américaines dans le domaine du cinéma ou des curiosités naturelles.