L'été des tubes #5 : Soft Cell – Tainted Love (1982)

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner la parole à ceux qui secouent le paysage musical belge. Un pied dans le théâtre et la danse, l’autre dans la musique, la violoniste et compositrice Catherine Graindorge avait marqué les esprits avec The Dictator, un EP enregistré avec Iggy Pop. Aujourd’hui, elle revient avec un nouvel album, “Songs For The Dead”, en équilibre entre le chant et les mélodies instrumentales, la vie et la mort, la mythologie grecque et la Beat Generation. Rencontre.

Repéré aux Ardentes et au Botanique, Onha est l’auteur d’un premier ep, Opale, symbole d’un rap riche en émotions et en confessions. Celles d’un “penseur céleste avec les pieds sur terre”.

Oui ! Flagey met à honneur les œuvres du compositeur visionnaire autrichien, né il y a 150 ans. Père de la musique dodécaphonique, Arnold Schönberg a inspiré Anton Webern et Alban Berg mais aussi John Cage (1912-1992). Des interprètes de tout premier plan révéleront au grand public la beauté d’une musique réputée difficile. Des musiciens belges (Sylvia Huang, Julien Libeer, Daan Vandewalle, Jan Michiels) et internationaux (Javus Quartett, Samuel Hasselhorn, Boris Kusnezow) proposeront, aux côtés d’œuvres de Schönberg celles de Debussy, Dvořák, Brahms, Mahler, Beethoven et Mozart, révélant entre eux de délicieuses correspondances.

La vibe électro de cet été est aussi une histoire de famille. En effet, Cook Strummer, le musicien belge exilé à Berlin, se réapproprie et réinvente “My Opponent”, un morceau du groupe bruxellois The Sunday Charmers, dont ses deux frères, Florian et Étienne Donnet, sont les initiateurs. Dansant et léger, groovy, limite funk et avec une grosse énergie : c’est le son de l’été !

Si la Fondation Folon fête son 25e anniversaire ce 27 octobre, elle commémore aussi le décès de Jean-Michel Folon, disparu le 20 octobre 2005, il y a tout juste vingt ans. L’occasion de se pencher sur l’œuvre de l’artiste belge, dont certaines facettes restent trop méconnues. Rencontre avec Stéphanie Angelroth, directrice de la fondation depuis sa création.

Les ventes de rentrée s’annonçaient variées et riches en découverte. Malgré une actualité politique agitée, le marché de l’art français maintenait de bons résultats dans les différents domaines. Les objets rares et de qualité rencontrent toujours leur public alors que l’art contemporain, à de rares exceptions, poursuit sa lente descente amorcée depuis plusieurs mois.

Ce sont des clichés d’un photographe devenu moine bouddhiste tibétain. Matthieu Ricard publie « Lumière », son quinzième ouvrage de photographies. Arpentant le monde, moyennant plus de soixante années de photographies à son actif, le scientifique, essayiste et interprète français du Dalaï-Lama révèle près de nonante clichés pris aux quatre coins du monde. Une odyssée lumineuse, chromatique au service de la beauté. Un regard émerveillé devant la nature humaine. Rencontre.

Avec “MAURICE, Tristesse et Rigolade”, Charlotte Abramow (Bruxelles, 1993) signe une exposition bouleversante et lumineuse. Entre humour tendre et poésie pop, elle transforme l’adieu à son père en un récit universel sur l’amour, la perte et la puissance douce de la résilience.