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Éco-dico : comment acheter de l’or… et le vendre ?

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Guy Legrand

04 November 2025

Même si les banques se sont largement retirées de la commercialisation du métal jaune, il est très simple de l’acheter et de le vendre. Et facile d’éviter quelques pièges…

C’est la vedette de l’année 2025 ! Fin septembre, le lingot d’un kilo franchissait le cap symbolique des 100 000 euros. Est-il encore temps d’en acheter ou faut-il vendre ? Impossible à dire, même si le catalyseur de cette envolée semble puissant. Reste à choisir entre or physique et ETF…

Du “nap” au lingot

L’or physique est disponible sous de nombreuses formes. Très populaire outre-Quiévrain, le napoléon (aussi appelé louis) contient 5,8 grammes d’or fin. Même chose pour son cousin belge, le 20 francs or. Comme d’autres, ces pièces se négocient quasiment au cours international de l’or, avec 2 ou 3% à peine de prime à l’achat et une décote semblable à la vente. Il en va de même pour les Krugerrand sud-africain, Maple Leaf canadien et autres pièces apparues dans les années 1970 et 1980, avec un contenu d’une once, soit 31,1 grammes. Toutes ces pièces peuvent donc être qualifiées d’investissement en or. Au même titre que les lingots, qu’ils pèsent un kilo ou 10 grammes. Toutefois, la différence entre l’achat et la vente ira grosso modo de 3% pour le premier à 10% pour le dernier. Logique…

Boutiques louches et chères médailles

Plus guère disponible au guichet des banques, l’or physique se négocie surtout auprès de maisons spécialisées ayant pignon sur rue. Attention à quelques boutiques opportunistes, aux marges malhonnêtes, comme 30% de décote ! Il est facile de vérifier les prix, car le cours de l’or et la cote des pièces sont disponibles dans la presse et sur Internet.

Attention aussi aux médailles commémoratives : un bel objet, mais pas un investissement. Du fait de quantités limitées et d’un marketing coûteux, elles se vendent aisément au double de leur valeur en or, voire davantage. Et leur cote ne grimpe pas : comme tous les amateurs furent servis au départ, on n’assiste ensuite qu’à des reventes… à la valeur en or, c’est-à-dire avec une énorme décote. Les petits malins achètent alors en seconde main…

Ces fameux ETF !

Très populaire en Bourse de Bruxelles jusque dans les années 1970, les actions de mines d’or ont presque disparu du paysage. La grande vogue de ce XXIe siècle, ce sont les trackers, plus souvent appelés ETF pour Exchange Traded Funds, soit fonds cotés en Bourse. Certains sont investis en or (il s’agit alors d’ETC, pour Commodities), d’autres en actions de producteurs d’or. Pour les premiers, le conseil est clair : il faut choisir ceux qui détiennent de l’or physique et non ceux qui sont construits avec des produits financiers. La question ne se pose guère pour les seconds, qui détiennent plusieurs dizaines d’actions. Et dont les cours ont, cette année, progressé deux fois plus vite que le prix de l’or ! Tous ces fonds ont pour qualités des frais très modestes, pour la gestion comme à l’achat.

Illustration de couverture : © DR

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