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Sybille Wallemacq

29 May 2019

© SDSH

En page 83 de L'Eventail du mois de mai (actuellement en librairies et sur tablettes ici), nous vous parlions des grandes lignes du parcours de Sarah de Saint Hubert et de son processus de création. Pour Eventail.be, nous nous sommes promenés dans les coulisses du lancement de sa collection et l'avons confrontée aux grands enjeux du secteur textile au XXIe siècle.

Eventail.be – À quelques jours du lancement de votre collection, chez Stijl à Bruxelles et online, quelles sont les derniers points à régler ?
- Pour être honnête, c'est presque finalisé (rires). L'eshop a représenté un gros travail entre le branding, les packshots, la logistique, les aspects légaux... car je suis rigoureuse et cela m'a donc demandé beaucoup de révisions mais je suis prête ! J'attends juste la production pour pouvoir organiser le stock dans mon bureau de Wavre et répondre aux commandes.

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- Pour votre shooting, vous avez une fille aux normes du mannequinat traditionnel... Dans les médias, on voit circuler de plus en plus des corps représentatifs du « 38-40 » le plus vendu dans les magasins belges. Qu'est ce que cela vous évoque ?
- Je comprends ce que vous voulez dire... Dans mon shooting, je suis partie sur un décor et un physique attachés à mes propres fantasmes. Je me fais plaisir dans du rêve. Cela se situe à ce niveau là : cela ME fait rêver. Je suis assez esthète et la beauté qui m'a été inculquée, elle me dit que c'est « ça » qui est beau. Vous comprenez ? Je peux le regretter mais aussi accepter que c'est mon esthétique et mon background. Quand j'ai ouvert le lookbook, je me suis dis que c'était beau, que cela m'inspirait. C'est donc juste, pour moi.

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- Autre concept qui colle à notre époque : la sustainable fashion. Comment produisez-vous, où, à quoi avez-vous fait attention dans le choix de vos fournisseurs et fabricants ?
- D'abord, j'ai très vite été confrontée au problème des quantités et de la surconsommation ! Je voulais produire en petite quantité et c'était un problème. Je voulais fabriquer moins mais bien. Je ne souhaitais pas produire d'énormes quantités car pour moi cela ne rimait à rien. Pour la matière, c'est presque partout du 100% coton et la production se fait au Portugal dans des ateliers que j'ai visité : conditions éthiques du travailleur garanties.

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- Et par rapport aux matières bio, éco ?
- Je n'ai pas fait le focus dessus pour cette collection mais petit à petit, je compte avoir un œil là dessus. On n'a pas le choix que d'y être plus attentif.

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Vous retrouvez les collections à la frivolité féminine croisée à la pureté masculine chez Stijl (74, rue Antoine Dansaert, Bruxelles) ou sur www.sarahdesainthubert.be

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