• HLCÉ

Lucie Lanzini, fragments mémoriels

Belgique, Bruxelles

Du 16 juin 2022 au 07 août 2022

'Walnut', 2022, verre soufflé.© Lucie Lanzini

D’un matériau à un autre, Lucie Lanzini cultive notre mémoire collective en disséquant et recomposant des fragments d’architecture, de tous styles et de toutes époques. Une esthétique de la sobriété. En subtilité.

Née à Belfort (France) en 1986, Lucie Lanzini fait partie du paysage bruxellois depuis 2010. Passionnée par le travail du moulage et les ressorts de l’empreinte, elle développe une démarche plastique qui questionne la mémoire et les souvenirs, imaginant des œuvres qui convoquent des fragments d’architecture qu’elle réassemble pour composer de nouvelles histoires. L’artiste se réapproprie et cite librement des éléments (portions d’ornements et de moulures, bribes de portes ou de plinthes…) provenant d’espaces domestiques tout à fait communs. Autant de réminiscences de lieux de vie qui portent en elles une part d’universel, chacun de nous pouvant y transposer ses propres souvenirs d’un lieu jadis habité ou visité. Elle aime travailler en creux et se jouer de notre perception… Et pour cause : machinalement, notre cerveau observe ses réalisations comme des créations en relief. Au fil des années, Lucie Lanzini ne cesse d’enrichir son répertoire de formes. Soit un large inventaire de motifs, véritable laboratoire de recherches plastiques, dans lequel elle puise librement en fonction des projets et autres invitations.

Lucie'Traversée #2', 2021, résine, jesmonite, pigments. © Lucie Lanzini

'Traversée #2', 2021, résine, jesmonite, pigments. © Lucie Lanzini

Tel un fil d’Ariane, la corde revient sans cesse. La plasticienne en explore toutes les symboliques, dont les plus évidentes sont de créer un lien entre le sol et le plafond, ou encore de prendre possession de l’espace. Afin de conserver un maximum de détails, elle les réalise en résine.

'Fagot', 2018, résine, pigments. © Lucie Lanzini

'Fagot', 2018, résine, pigments. © Lucie Lanzini

Dernier tournant dans sa pratique, l’apparition du vivant. Lucie Lanzini invite à présent des feuilles de caoutchouc, des éponges… Autant d’éléments qui la confrontent à de nouvelles difficultés techniques. L’éponge étant elle-même impossible à mouler au moyen de méthodes traditionnelles. Dans le même temps, elle apprivoise le bronze. Ses premières tentatives, dans lesquelles elle invite la couleur, offrent déjà l’assurance de développements prometteurs. Seule certitude : quelle que soit la matière qu’elle emploie (résine, mousse polyuréthane, jesmonite, bronze), et dont elle assume la multiplicité comme un parti pris, l’important – et le plus intéressant – est d’arriver à une justesse dans ce choix qu’elle opère en fonction de la forme qu’elle souhaite réaliser. Défi lancé. Pari tenu !

En couverture : ‘Walnut’, 2022, verre soufflé.© Lucie Lanzini

Botanique, Boulevard du Jardin Botanique, Bruxelles, Belgique

Belgique, terre d’excellence et d’audace créative

Société

Petite par sa taille, immense par ses talents, la Belgique rayonne bien au-delà de ses frontières. Artistes, architectes, chefs ou entrepreneurs : tous incarnent une même force tranquille, celle d’un pays qui allie savoir-faire, imagination et modestie.

Informations supplémentaires

Exposition

Spectre

Dates

Du 16 juin au 7 août 2022

Adresse

Botanique
Rue Royale 236
1210 Saint-Josse-ten-Noode

Billetterie

Publicité

Niki de Saint Phalle / Jean Tinguely Machineries, Nanas & tableaux éclatés

Arts & Culture

Des machines animées “autodestructrices” ou “inutiles” de Jean Tinguely aux gigantesques sculptures pénétrables de Niki de Saint Phalle, l’exposition réunit les œuvres emblématiques du couple d’artistes le plus iconoclaste de la scène parisienne dans la seconde moitié du XXe siècle.

France, Paris

Du 26/06/2025 au 04/01/2026

Tout l'agenda