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Phoenix Ancient Art - Sablon

Martin Boonen

12 June 2019

Hicham Aboutaam, co-propriétaire de la galerie Phœnix Ancient Art © DR

Aujourd'hui et en marge de la BAAF (Brussels Ancient Art Fair), une galerie familiale à la réputation internationale, Phoenix Ancient Art, ouvre une antenne bruxelloise, au Sablon. À cette occasion, Hicham Aboutaam, fils du fondateur et co-propriétaire de la galerie (avec son frère, Ali), amoureux de notre capitale, discute avec nous de Bruxelles, de la Belgique, du marché de l'art ancien et des collectionneurs. 

Eventai.be - Hicham Aboutaam, pourquoi, après Genève et New-York, ouvrir une galerie à Bruxelles ?

Hicham Aboutaam - À cette question, je réponds toujours : « pourquoi pas ? » (rires). Plus sérieusement, nous avons une longue histoire avec Bruxelles. Depuis les années 60', nous développons et entretenons des relations partout dans le monde : aux États-Unis, en Asie, au Moyen-Orient, et en Europe. Depuis 2004, nous n'avons jamais cessé d'exposer à la BRAFA. Jamais. Nous avons arrêté de nous présenter dans d'autres foires, mais jamais nous n'avons remis en question notre engagement à la BRAFA. Nous sommes tombés amoureux de Bruxelles. Cela fait plus de 15 ans maintenant. Je suis en Belgique presque six fois par an pour rencontrer les collectionneurs. C'était donc presque un devoir pour nous d'avoir un lieu d'exposition permanent, ici, à Bruxelles.

© Phoenix Ancient Art

- À quoi ressemble le collectionneur d'art ancien en Belgique ?

- Depuis ce temps, nous avons rencontré en Belgique, les collectionneurs privés les plus fascinant de la planète. Ils ont un amour et une estime pour toutes les cultures à travers le temps et l'histoire. Ils ont une manière de collectionner unique au monde : écletiques, mais très connaisseurs. J'ai vu des collections privées qui regroupaient de l'art africain, océanique, grec, égyptiens, mais aussi de l'art moderne, des toiles de maitres... C'est incroyable toute cette richesse culturelle. Je suis toujours étonné par l'expertise de ces collectionneurs sur ce qu'ils détiennent. Ils ont voyagé partout dans le monde, ils connaissent tant de choses, mais sont toujours capables d'écouter et d'apprendre. Ils collectionnent humblement, ce qui est rare. C'est merveilleux.

© Phoenix Ancient Art

- Votre maison est familiale et existe depuis longtemps. Comment le marché a-t-il évolué ?

- La réponse est difficile. Chronologiquement, entre 2005 et 2012, j'ai vu des collections éclectiques. D'un point de vue esthétique, depuis 2015, je vois une inclinaison des collectionneurs pour des pièces très classiques, grecques ou romaines, ou au contraire des pièces à l'apparence très moderne. Il y a goût très marqué pour le moment pour les pièces datant de deux ou trois millénaires avant J.-C. et que l'on penserait imaginé par des artistes modernes. D'un point de vue financier, les antiquités du bassin méditerranéen ont toujours gardé leur attrait esthétique, sans jamais se dévaluer. Les prix actuels sont des multiples de ceux des années 50'. La croissance est organique et continuelle depuis plusieurs siècles ! On le voit à l'ouverture des nouveaux grands musées. Le Louvre Abu Dabi recherchait des œuvres antiques. Nous avons toujours besoin de revenir aux fondations de nos cultures.

Portrait of an official, Egyptian, 30th dynasty to Early Prolemaic period, ca 4th - 3rd century B.C., black granite. H. : 32,4 cm © Phoenix Ancient Art

- Que montrerez-vous à Bruxelles ?

- Nous aurons beaucoup de sculptures de tailles imposantes, de qualité muséales, parfois plus grandes que nature. Nous avons envie de donner l'impression d'entrer dans un musée quand on entre chez nous. À côté de ces sculptures monumentales, il y aura de petites pièces, exposé dans des tiroirs ou des vitrines, d'une très grande qualité. Notamment des bijoux. Quand on sait apprécier ce qui est petit, il devient plus facile d'apprécier ce qui est très grand.

Phoenix Ancient Art
Rue de la Régence, 17
1000 Bruxelles 
www.phoenixancientart.com
 

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