• HLCÉ

Les Colombières

JardinsNatureParcPropriété

Rédaction Eventail

27 February 2018

© Massimo Listri

[caption id="attachment_19368" align="alignnone" width=""]Chef-d’œuvre de Ferdinand Bac, le domaine des Colombières à Menton offre au visiteur fontaines, bassins, fresques, obélisques, statues, ponts et mausolée.[/caption]Ferdinand Bac était un mondain de la Belle Époque doublé d'un artiste qui jouait avec brio de la peinture, de la caricature et de l'écriture. Il était aussi créateur de jardins, un jardinier fantasque qui signait "votre dévot jardinier". Une de ses plus belles réalisations se découvre dans le domaine des Colombières, une propriété mythique qui domine la baie de Menton.

Chargé de symboles, le parc de 3 hectares appelle à un voyage initiatique au fil de la Méditerranée. Une oliveraie de 200 oliviers plusieurs fois centenaires, des arbres rares comme un caroubier millénaire, probablement le plus vieux de France, des chênes verts, des allées d'ifs et des escaliers en pierre accrochés à la montagne... Bac souhaitait rendre sensible la latinité du paysage méditerranéen. Il trouvait oppressantes les compositions florales des Anglais installés à Menton. Dans ses jardins, il bannissait le gazon et le palmier, qu'il surnommait le "balai des tropiques", et d'autres essences exotiques acclimatées sur la Riviera. Il leur préférait les merveilleux cyprès sombres, les pins d'Alep et les oliviers sacrés de Toscane et de l'Ombrie.


LES COLOMBIÈRES

312 route de Super Garavan, Menton
(Alpes-Maritimes)
Visites guidées et visites conférences sur réservation
www.lescolombieres.com
www.tourisme-menton.fr

Restaurant Quartz

Gourmet

“Une table d’une précision rare qui révèle toute l’intelligence du geste.

Ixelles

Publicité

Publicité

Dans la Cour des Grands : Demain, je serai Grand-Duc

Chroniques royales

Le soleil est écrasant ce matin. Nous sommes samedi, il n’est que 8 heures et le mercure accroché au mur de la Tour Sarrasine, notre maison de famille indique déjà 23 degrés. J’ai choisi de me rendre au marché de la Favière. Ici à Bormes-les-Mimosas, c’est une institution. J’ai envie de goûter une olive noire. Sentir un citron et respirer le parfum du romarin frais. J’ai envie de solitude. De normalité. Je m’appelle Guillaume et dans deux mois, je dirigerai mon pays.

Tous les articles