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L'histoire du très noble ordre de la Jarretière

Billet d'humeurGothaLe billet d'humeur d'Alexis

Alexis de Limburg-Stirum

03 August 2023

Apparue vers XIIe siècle, la jarretière était une pièce de vêtement servant à maintenir des bas-de-chausses et que l’on nouait à la hauteur du jarret, d’où son étymologie. Elle devient progressivement une bande de tissu portée uniquement par les femmes et plus haut sur la jambe. Accessoire d’élégance souvent assorti aux bijoux, la jarretière prend dès le XVe siècle, un caractère plus sensuel lorsque la femme dévoile sa jambe.

En pleine guerre de Cent Ans et d’humeur très festive après la victoire de ses troupes contre une armée française beaucoup plus nombreuse, lors de la bataille de Crécy, en août 1346, le roi d’Angleterre Édouard III  Plantagenet décida d’organiser un bal à Eltham Palace pour fêter son succès. Selon la légende, c’est là que la comtesse de  Salisbury, surnommée “la plus belle femme du royaume d’Angleterre”, eut la bonne idée de faire tomber sa jarretière à côté du Roi. Pour couper court aux plaisanteries des courtisans, Édouard III la ramassa, la noua à sa propre jambe en s’exclamant : “Honni soit qui mal y pense ! Ceux qui rient maintenant  seront très honorés d’en porter une semblable, car ce ruban sera mis en tel honneur que les railleurs eux-mêmes le chercheront avec empressement”.

Le 23 avril 1348, jour de la Saint-Georges, le Roi décida de fonder un ordre de chevalerie comme une société, une communauté et un collège de chevaliers : le très noble ordre de la Jarretière (the Most Noble Order of the Garter). Ce dernier reste l’ordre de chevalerie le plus élevé de Grande-Bretagne et le plus exclusif avec, traditionnellement, seulement vingt-quatre chevaliers comme membres à part entière à tout moment, en plus du monarque régnant et du prince de Galles. Chaque membre a le droit de porter une jarretière bleu foncé, symbole de son appartenance et de son nouveau rang. Un blason spécifique a été créé pour l’ordre, qui comprend le drapeau de Saint-Georges entouré d’un cercle constitué d’une jarretière.

L’actuel roi, Charles III, avait été nommé chevalier par sa mère, la reine Elizabeth II, lorsqu’il est devenu prince de Galles, en 1958, à l’âge de dix ans. Camilla, reine consort, a été faite “Dame royale” de l’ordre en 2022, alors qu’elle était encore duchesse de Cornouailles. Après le tampon gate, le couple peut enfin parler librement de jarretière, mais ça c’est une autre histoire… Honni soit qui mal y pense !

Forest Bruxelles : l’écrin où le corps respire, où l’esprit s’apaise

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Il existe des adresses qui ne se contentent pas d’embellir le quotidien : elles le réinventent. Nichée aux abords de la Forêt de Soignes, Forest fait partie de ces lieux rares, de ceux qui semblent avoir été pensés comme une respiration dans la ville. Un sanctuaire de soins nouvelle génération, dédiée à un bien-être complet, profond, presque initiatique. Ici, le soin n’est pas une parenthèse : c’est une expérience à part entière, portée par une vision holistique et une attention sincère au corps comme à l’esprit.

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La reine Victoria-Eugénie mise à l’honneur

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C’est en présence des souverains espagnols que la galerie des collections royales a inauguré une exposition consacrée à la reine Victoria-Eugénie (1887-1969), épouse du roi Alphonse XIII et marraine de Felipe VI (et aussi du prince Albert II de Monaco !). Près de 350 pièces permettent de retracer la trajectoire de cette petite-fille de la reine Victoria qui devint bon gré mal gré la dernière reine de l’Espagne pré-franquiste, une réflexion contemporaine sur une figure dont l’éducation a conduit à une nouvelle interprétation du rôle de souveraine au sein d’une monarchie aux traditions bien ancrées.

Vernissage du Prince Carl Johann de Nassau

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Le 18 septembre dernier, le Cercle Munster de Luxembourg a accueilli le vernissage des aquarelles de Son Altesse le Prince Carl Johan de Nassau. À travers des œuvres empreintes de silence et de lumière, l’artiste nous a offert un voyage entre tradition et modernité, entre rigueur et liberté. Ses aquarelles, à la fois intimes et universelles, invitent à la contemplation et au dialogue avec l’essentiel. Un moment de partage chaleureux, placé sous le signe de l’art, de la beauté et de ce qui nous relie tous. © GUYOT

18/09/2025

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