Corinne Le Brun
10 December 2025
Alors que l’on commémore les 50 ans de la mort de Pier Paolo Pasolini, le critique littéraire et enseignant italien Roberto Carnero jette une nouvelle lumière sur le parcours du poète, réalisateur italien. Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, Pasolini est retrouvé mort, torturé sur la plage d’Ostie. Quelques jours avant la première de son dernier long métrage Salò ou les 120 Journées de Sodome (adaptation du roman du marquis de Sade), Pier Palo Pasolini a été sauvagement assassiné dans des circonstances encore aujourd’hui non élucidées. Ecrivain, homosexuel, refusant tout dogme, Pier Paolo Pasolini est surtout connu comme cinéaste. En Italie, il est aussi et avant tout célébré pour sa poésie. Solitaire, incandescent, il domine la vie intellectuelle contemporaine. Roberto Carnero retrace la vie artistique et politique de cette figure incontournable de la seconde moitié du 20E siècle. On y découvre ses textes, ses combats, ses films. Il n’est pas difficile de comprendre que l’œuvre de Pasolini demeure d’une extraordinaire actualité.
À travers des récits, des images, des portraits, des anecdotes, et, bien sûr des recettes , Neuhaus Inventeur de la praline belge ravive la mémoire de la célèbre maison belge. Tout commence en 1857. La première boutique Neuhaus ouvre ses portes dans la Galerie de la Reine à Bruxelles. Pharmacien, Jean Neuhaus enrobe ses « confiseries pharmaceutiques » d’une fine couche du meilleur chocolat. En 1912, son petit-fils Jean Neuhaus Jr. crée la praline belge : une gourmandise chocolatée au cœur savamment fourré. Enfin, les pralines sont délicatement protégées et disposées en rangées. Le ballotin est né, en 1915. Depuis 110 ans, toutes les grandes marques de chocolat belge et d’ailleurs utilisent ce procédé de génie. Neuhaus fait appel à des experts et chefs de renom. Ainsi, récemment le triple étoilé Tim Boury a confectionné une ganache délicate au chocolat caramélisé de vinaigre de caramel et d’une pointe de caramel d’Isigny, enrobée de chocolat noir et de sucre Muscovado. Quand la tradition se conjugue à l’innovation.
De beaux personnages de roman se mêlent à la grande histoire. Metin Arditi connaît son sujet. Né à Constantinople, installé en Suisse, l’ingénieur en génie atomique et écrivain a le don d’immerger ses personnages dans le tumulte de l’Histoire. Nous sommes en 1936. Nous retrouvons Gülgül, ancien champion de lutte turc devenu professeur de gymnastique dans un pensionnat suisse où règne un certain Marcel Regamey, grand admirateur d’Hitler. Tout est faux et tout est vrai. Le souffle romanesque révèle des figures historiques, à commencer par Mustafa Kemal Atatürk, grand admirateur de Gülgül. Le père du peuple turc le chargera par le biais de l’ambassade turque à Genève, de le tenir au courant de la position de la Suisse face à la résurrection de l’Allemagne d’Hitler. Musulman, fils d’un père juif converti à l’Islam et d’une mère arménienne, Gülgül n’oublie pas ses origines juives. C’est ce tiraillement, ce conflit de loyauté que Metin Arditi conte avec passion. On sent son empathie pour cet espion au cœur tendre. Et son amour nostalgique pour la ville de Constantinople. On se laisse facilement porter par les courts chapitres qui dessinent un solide portrait d’ensemble. L’histoire se termine dans les années 50. On suivra les aventures de Gülgül dans le prochain et dernier tome de la trilogie de Constantinople.
Ce sont les souvenirs d’une troupe formidable : Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Bruno Mayot. En 2024, les sept comparses du Splendid, comédiens les plus drôles des années 70, avaient commenté une centaine d’images, extraits de films, confidences et autres moments avec humour et allégresse. Un an plus tard, vu le succès du premier ouvrage, Le Splendid par Le Splendid revient en librairie, augmenté d’un bonus de 16 pages de photos issues de leurs collections personnelles. Accompagné d’un tendre hommage au “Président (Michel) Blanc”, disparu le 3 octobre 2024. Au fil de la vie, et des pages : une complicité et une amitié insécable. On ne boude pas le plaisir de retrouver des souvenirs, drôles bien sûr, que les uns et les autres ont partagés sur les tournages de films iconiques : la série des Bronzés, Le Père Noël est une ordure. Ils se sont tant aimés et marrés. On ne s’en lasse pas.
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