• HLCÉ

Couleur Café, un festival multiculturel

ÉtéFestivalhistoiredefestivalMusique

Maxime Delcourt

12 August 2020

© Benjamin Struelens

Cet été, à défaut de pouvoir aller se relâcher en festival, l'Eventail propose de revenir sur l'histoire de quatre évènements mythiques du territoire belge. Deuxième étape à Couleur Café, un festival qui encourage depuis plus de trois décennies la diffusion des musiques du monde entier, dans une ambiance conviviale et détendue.

Cela aurait dû être une immense fête, l'occasion idéale de célébrer sa 31e édition. Mais la Covid en a décidé autrement, contraignant l'équipe du Couleur Café a annulé l'évènement fin juin. Un coup dur, forcément, pour ce festival qui ne cesse de grandir au fur et à mesure des années. En 2019, par exemple, il restait moins de mille tickets d'un jour en vente à l'ouverture, soit une fréquentation encore plus importante que l'édition 2018, qui avait rassemblé environ 66 000 festivaliers. Le chiffre est impressionnant, mais il est finalement raccord avec l'exploit réalisé par le Couleur Café depuis ses débuts, passé d'une édition dans les Halles de Schaerbeek de Bruxelles en 1990 à un évènement imposant, en plein air, établi sur le plateau de Heysel et selon une configuration qui n'a rien à envier aux mastodontes des festivals francophones.

Pour autant, Couleur Café n'a rien d'un évènement comme les autres, où la jeunesse vient s'oublier sans même prendre conscience des groupes alentours. Ici, la programmation fait la part belle aux musiques non-occidentales - Manu Dibango, Rachid Taha, Emir Kustorica, Cesaria Evora, Goran Bregovic : ils ont tous joué sur la grande scène -, l'ambiance est globalement apaisée, presque familiale, les dispositifs solidaires (pour les plus démunis, pour l'environnement, etc.) y sont nombreux, et la capacité des lieux volontairement limitée afin de préserver cette convivialité entre les festivaliers.

Avec le temps, le hip-hop a également fini par bénéficier d'une véritable vitrine au Couleur Café, et notamment la scène belge, toujours bien représentée : en 2019, par exemple, la programmation s'appuyait autant sur les figures de proue du rap local (Zwangere Guy, Veence Hanao, Le Motel, Hamza) que sur des jeunes artistes aujourd'hui parfaitement établis au sein du paysage musical (Glauque, DVTCH NORRIS). L'année prochaine, c'est Roméo Elvis qui jouera les têtes d'affiches aux côtés de Dub Inc et Fally Ipupa, histoire de solidifier encore davantage la vision musicale intelligemment défendue par Couleur Café.

Suzanne Lindon, en femme libre au 19e siècle

Cinéma

Dans “La Venue de l’avenir”, Cédric Klapisch fait le récit d’une aventure familiale qui navigue entre aujourd’hui et le Paris du 19ème siècle. Il suit quatre cousins éloignés (Vincent Macaigne, Julia Piaton, Abraham Wapler, Zinedine Soualem) ayant hérité d’une vieille maison. Leurs recherches les conduisent à leur ancêtre Adèle (Suzanne Lindon). Celle-ci quitte la Normandie pour retrouver sa génitrice à Paris. Elle fait la connaissance de deux artistes en devenir (Paul Kirscher et Vassili Schneider). Suzanne Lindon habite avec une belle sincérité son personnage, dans le milieu artistique de la fin du 19ème siècle. Rencontre sur la Croisette.

Vernissage au Lycée français Jean-Monnet, à Uccle

Vie mondaine

Mercredi 14 mai, La Fondation de soutien au Lycée français Jean-Monnet organisait le vernissage de la première Galerie Ephémère au Lycée français Jean-Monnet. La Fondation rassemble des membres issus du monde de l’entreprise. Présidée par Alexandre Wittamer, elle bénéficie du soutien de l’Ambassadeur de France qui en est le président d’honneur. © Lycée français Jean-Monnet

14/05/2025

Advertentie

Glauque : « Il est impossible de créer avec de la pudeur »

Musique

Plutôt que de parler de la nouvelle scène locale, Eventail.be a décidé de donner la parole à ceux qui secouent le paysage musical belge. Trois ans après avoir secoué les certitudes avec un premier EP prometteur et une tournée en première partie d’Odezenne, Glauque a publié en 2023 “Les gens passent, le temps reste” : un premier album ancré dans le réel, volontairement dense et nerveux, mais toujours incarné par des textes poétiques. Ceux de Louis Lemage qui, depuis Namur, évoque les coulisses de cet album fondateur.

Alle artikels

Advertentie

Alle artikels