Vroumekes

La pureté des formes parfaitement équilibrées saisit tout d’abord. Puis, en s’approchant, on ne peut réprimer l’envie de les toucher. Sur les surfaces, on découvre des traces, des effets d’usure et de patine donnant une dimension esthétique supplémentaire aux volumes, accentuant la volupté des courbes, rehaussant l’élégance des lignes droites.

Poète des planches et artisan du verbe, Félix Radu, Namurois de vingt-neuf ans, fait danser les mots depuis son plus jeune âge et depuis ses premiers pas sur scène. “J’ai toujours été un amoureux des gens, et les mots sont le meilleur moyen pour le communiquer. C’est important d’utiliser les bons mots, le bon ton pour partager ce que l’on a à l’intérieur du cœur.”

Pour clore en beauté le cycle consacré ces dernières semaines à l’Excellence belge, L’Éventail nous entraîne aujourd’hui sur les traces de trois paysagistes visionnaires dont le travail redéfinit silencieusement — mais profondément — notre rapport au vivant, aux villes et au temps long. Trois sensibilités, trois manières d’agir, un même credo : replacer la nature au cœur de nos vies.

Tout a commencé par une vitrine qui fit scandale. Lorsqu’Yves Gastou décide d’avoir sa galerie à Saint-Germain-des-Prés, il en confie la façade à Ettore Sottsass qui transforme l’exercice en manifeste…