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Belgique, Liège

Du 28 février 2023 au 28 mai 2023

Comment traduire l’exil ou la séparation avec sa terre natale dans l’art ? Comment continuer à créer lorsque l’on est poussé dehors ? Autant de questions que ce parcours soulève, abordant tour à tour l’accueil réservé à l’étranger, les difficultés qu’il rencontre pour s’insérer dans une nouvelle société, les perspectives de son inclusion dans une collectivité transformée par son arrivée… En filigrane revient incessamment, et douloureusement, la question de l’attachement de l’artiste à son pays natal.

© Oroubah Dieb © AAE - Alexandre Kachkaev

© Oroubah Dieb © AAE - Alexandre Kachkaev

Mêlant les médiums, cette exposition a été pensée et organisée en étroite collaboration avec L’atelier des artistes en exil. Une structure d’accueil – basée à Paris et à Marseille – pour les artistes victimes de guerres et/ou de discriminations raciales, sexuelles, religieuses, économiques, politiques… Objectif ? Que l’artiste, où qu’il soit, puisse continuer à exercer son art. L’atelier des artistes en exil identifie les plasticiens concernés, les accompagne en fonction de leur situation, de leurs besoins, leur offre un espace de travail, les met en relation avec un réseau de professionnels…

Morceaux choisis

© Sasha Zaitseva © AAE - Alexandre Kachkaev

© Sasha Zaitseva © AAE - Alexandre Kachkaev

Vingt artistes profitant de cette structure sont ici exposés. Parmi eux, Sasha Zaitseva (ukrainienne) fusionne dans ses masques des pièces emblématiques de l’histoire de son pays (amulettes, insignes, écussons…) avec des emblèmes contemporains de consommation (jouets en plastique, cartes de fidélité…). Dieb Oroubah (syrienne) s’inspire des textiles, vêtements de femmes et tapis qu’elle a laissés derrière elle. Papa Divin (RDC) est bédéiste. Il enseigne également le dessin, l’esthétique et la philosophie. Sa BD, intitulée La vie n’est pas toujours ailleurs, raconte le départ et le retour d’un jeune Congolais désœuvré. Les peintures et installations de Duaa Qishta (Palestine) mettant en scène son vélo – symbole de liberté – dénoncent les conditions de vie à Gaza.

“C’est à travers l’art que la culture d’un peuple en péril peut continuer à se perpétuer.” – (L’atelier des artistes en exil)

Parmi les artistes du cru, notons la participation de Costa Lefkochir avec ses œuvres qui invitent au voyage et à la contemplation, mais aussi La Caravane des possibles, un ensemble de sculptures en terre Vagner (une argile) réalisées par un collectif liégeois. Objectif ? Retranscrire le mouvement des hommes et des femmes, l’œuvre fonctionnant comme un symbole des chemins, des routes et des itinéraires de chacun. Plasticiens à la réputation d’envergure internationale, Enrique Ramirez (Chili) et sa démarche hantée par la mer, JR (France) et son court-métrage EllisJean-Paul Philippe (France) et sa création originale baptisée Mare Nostrum ou encore Bruno Boudjelal (France/Algérie) et son installation vidéo Harragas sont également du voyage.

En couverture : © Duaa qishta © AAE – Alexandre Kachkaev

La Cité Miroir, Place Xavier-Neujean, Liège, Belgique

Constantin Brancusi, La Muse endormie

Foires & Expositions

Informations supplémentaires

Exposition

Mères d’exil – Regards d’artistes

Dates

Du 18 février au 28 mai 2023

Adresse

La Cité Miroir
Place Xavier Neujean, 22
4000 Liège
Belgique

Horaire

Lundi au vendredi 9h-18h
Samedi et dimanche 10h-18h

Billetterie

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Arts & Culture

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