Jacques Semer

Avec 21 musées situés dans seize villes proches les unes des autres, la Ruhr propose 500 000 œuvres de collections permanentes et 150 expositions annuelles, une palette inépuisable de possibilités de destinations culturelles particulièrement mises en évidence à l’occasion de leur festival 21×21.

L’un des films les plus attendus du Festival est “The Chronology of Water” (sélection Un certain regard), le premier long métrage réalisé par Kristen Stewart et produit par Ridley Scott himself. Le film, basé sur les mémoires du même nom de Lidia Yuknavitch (interprétée par Imogen Poots), suit Yuknavitch alors que sa carrière prometteuse déraille à cause de la drogue et de l’alcool. Elle finit par s’en sortir, devenant une écrivaine remarquée et collaborant avec Ken Kesey pour son roman « Caverns » ( Jim Belushi, parfait). Quasi expérimental, truffé d’images cérébrales et de réminiscences sonores, “The Chronology of Water” nous plonge dans les douleurs et des traumatismes indicibles.

Un beau palmarès à la hauteur d’une édition électrisée par son audace Une journée sans électricité. Plus de 160.000 foyers plongés dans l’isolement. La panne allait-elle mettre en péril la cérémonie de clôture du Festival ? Du jamais vu. Contre toute attente, samedi soir retrouvait ses lumières et son éclat. Le jury, présidé par l’actrice française Juliette Binoche et dans lequel figurent notamment ses comparses américains Halle Berry et Jeremy Strong, a rendu son verdict en début de soirée.

Avec “Le Cercle des Héros Anonymes”, Pedro Correa signe son tout premier roman. Madrilène installé en Belgique, docteur en sciences appliquées (UC Louvain), auteur et conférencier, il s’est fait connaître par une vidéo devenue virale : son discours de remise des diplômes vu plus de 15 millions de fois. Après un premier essai remarqué, il revient avec un récit intense et vibrant, qui nous entraîne de New York à Madrid et Barcelone, en passant brièvement par Bruxelles.