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Rédaction

23 November 2018

© Bert Van Den Broucke/Photo News

Le rêve d'un enfant de Bruxelles

Pour Philippe Geluck, ce musée sera « la réalisation du rêve d'un enfant de Bruxelles qui souhaite partager avec le plus grand nombre cet esprit bruxellois si particulier et son rêve de fraternité ». Avec ce nouveau musée, a-t-il précisé, « Bruxelles deviendra la troisième ville du cartoon en Europe (après Londres et Bâle), mais la première par l'ampleur de son projet ».

 
© DR 


Le dessinateur a expliqué que Le Chat cartoon museum sera « un lieu inédit, qui célébrera les maîtres du dessin d'humour et l'animal le plus populaire au monde. Il comportera trois sections principales. En premier, il retracera, lors d'accrochages en perpétuel renouvellement, quatre décennies de la vie du Chat, sous toutes ses formes (dessins, croquis, planches, tableaux, écrans, sculptures et objets) mais aussi des témoignages d'admiration picturaux pour mes prestigieux confrères, Rubens, Picasso, César ou Soulages. Ensuite, le musée célébrera les grands maîtres et les jeunes talents du dessin humoristique : Sempé, Chaval, Siné, Steinberg, Gary Larson, pour les internationaux, mais aussi Kroll, Demoor, Herr Seele ou Kamagurka pour les Belges, à travers des expositions hommages de six mois chacune. Enfin, Le Chat cartoon museum proposera aux visiteurs amoureux des chats des expositions temporaires consacrées à cet animal qui fascine les hommes depuis l'Égypte ancienne ».

Le Chat cartoon museum ouvrira par ailleurs des espaces temporaires spécialement conçus pour les élèves des écoles : initiation aux sciences, à la philosophie, à la langue française, aux arts plastiques, etc.

 
© Julie de Bellaing

Un outil contemporain dans un écrin d'histoire

Pierre Hebbelinck a conçu « un immeuble-outil muséal, fonctionnel et modulable » pour l'appel d'offre public lancé par la SAU, auquel il a répondu pour plusieurs raisons : « Le fait de travailler sur un lieu très spécifique de l'ancrage de la mémoire de Bruxelles. La sédimentation historique y est très puissante, l'accumulation de strates de l'histoire y est extraordinaire. L'idée de travailler autour d'un musée du dessin d'humour de manière générale et de celui de Philippe Geluck de manière spécifique. La fertilité de sens à dégager de la relation entre ces deux éléments. La perspective de créer un bâtiment neuf dans ce périmètre, ce qui arrive une fois tous les 50 ou 100 ans. La complexité, aussi, car c'est un défi ; et les défis, ça nous intéresse ! La thématique culturelle enfin, avec les possibles interconnections entre institutions culturelles. Nous avons, dès le départ, suggéré d'utiliser l'opportunité de connecter les institutions limitrophes que représente cette parcelle en forme de haricot, enclavée et non classée dans un périmètre où tout l'est. Nous avons vite perçu la possibilité de résoudre l'équation interne du projet, tout en augmentant la qualité urbaine et le potentiel des opérateurs voisins. Tout ça nous a donné envie d'engager nos capacités au service de ce projet. »

 
© Bert Van Den Broucke/ /Photo News 


Pierre Hebbelinck souligne que « Mon grand espoir, grâce à toutes nos concertations avec la Commission des Monuments et Sites, l'asbl Mont des Arts, les institutions voisines..., c'est de faire de la « couture » fine avec une intervention, d'une part, très respectueuse du site par ses gabarits, ses raccords de corniches, etc. ; mais aussi, d'autre part, révélatrice de davantage de sens car elle amènera le passant à réaliser qu'à cet endroit obscur, méconnu, inutilisé, dégradé, émergera quelque chose de neuf, lumineux, qui vit, qui palpite, en bonne intelligence avec les édifices mitoyens. »

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