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Studio Aisslinger

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Rédaction Eventail

31 October 2019

© DR

[caption id="attachment_22788" align="alignnone" width=""]Werner Aisslinger (détail)[/caption]Né en 1964, ce Berlinois a fondé son agence, Studio Aisslinger, en 1993. Ex-collaborateur des designers Ron Arad et Jasper Morrison à Londres et, par ailleurs, professeur et enseignant dans diverses écoles de design il a été honoré par de multiples prix. 

Il s'est intéressé très tôt aux matériaux innovants. Il a notamment conçu une pièce expérimentale en mousse intégrale de polyuréthane, premier fauteuil allemand à être sélectionné pour la collection permanente du MoMA à New-York.
Il collabore avec de nombreux éditeurs, comme Rolf Benz, Dedon ou Domus Licht... Pour Weiner Aisslinger, le designer est bien plus que le concepteur de la forme d'un produit. Il doit poser un regard analytique sur l'espace et créer des atmosphères chaleureuses et conviviales, qui s'écartent du minimalisme de la fin du XXe siècle où le designer recherchait l'épure extrême.

Des créations visionnaires

"En travaillant contre un monde monochrome", Werner Aisslinger mixe pièces vintage, éléments classiques et objets de design archétypal qui racontent une histoire. Tel un DJ, le design orchestre notre quotidien en s'opposant à sa virtualisation croissante. Le passé, le présent et le futur cohabitent dans des lieux humanisés où "le traitement quotidien des technologies d'assistance passe à une forme ludique et sans prétention". Le Studio Aisslinger crée des espaces qui ne nient pas les possibilités de la numérisation, mais intègrent différents modes de fabrication industrielle et technologique, artisanale, locale et durable pour offrir la possibilité d'une véritable sociabilité. L'une de ses dernières créations, la lampe Tintin, est composée de deux formes symétriques en rotation, une base en bois de chêne et un abat-jour en tissu. "Dans notre ère numérique, les formes géométriques simples connaissent une nouvelle estime et un nouvel attrait. Avec la complexité croissante de nos vies et de nos environnements, l'attente d'une forme et d'une proportion claires et élémentaires devient de plus en plus importante. Pour répondre à ce désir ardent, Tintin joue avec les analogies d'objets archétypaux familiers, tels que des pièces d'échecs ou des colonnes historiques."


46-52 Heidestrasse, Berlin
www.aisslinger.de

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Sarah de Saint-Hubert insuffle une énergie singulière à la mode belge avec sa marque SDSH. Diplômée de la prestigieuse Académie des Beaux-arts d’Anvers, elle fait ses armes à Paris au sein de la maison Givenchy, chez Alberta Ferretti ou encore chez A.F.Vandevorst. “En 2018, je me suis dit qu’il était temps de me lancer à mon propre compte.”

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