Le monde sonore de Tarek Atoui

Depuis les années 1950, la ville de Reggio Emilia, en Italie, abrite la première manufacture de prêt-à-porter de l’Histoire en Europe, Max Mara. Au début du XXIe siècle, le déménagement de l’activité de la prestigieuse marque fondée par Achille Maramotti vers une autre partie de la ville, a cédé la place dans les anciens bâtiments pour accueillir la prestigieuse collection d’art de leur créateur.

C’est la fiesta à Lille et les événements s’enchaînent autour de ce thème infiniment joyeux que les Flandres ont toujours pratiqué avec une gouaille unique. Beaucoup d’art contemporain, certes, dans les quartiers et dans la périphérie, mais surtout une exposition locomotive, un peu belge de surcroît, au Palais des Beaux-Arts.

Avec 21 musées situés dans seize villes proches les unes des autres, la Ruhr propose 500 000 œuvres de collections permanentes et 150 expositions annuelles, une palette inépuisable de possibilités de destinations culturelles particulièrement mises en évidence à l’occasion de leur festival 21×21.

Créée en 2012 à Bruxelles, la Fondation CAB a essaimé en 2021 sur la Côte d’Azur, prenant ses quartiers à Saint-Paul-de-Vence, dans un remarquable édifice de style moderniste voué à l’art depuis plusieurs décennies. Une façon de lier intimement l’architecture au design.

La mise en scène réalisée par Alain Leempoel pour ce Kean, pourtant déjà revisité par Sarte, est à ce point créatrice et novatrice qu’elle constitue en soi une nouvelle adaptation de la pièce originale de Dumas.

Il est loin le temps où Frédéric Beigbeder écrivait que l’amour ne dure pas plus de “trois ans”, où il se servait de son double littéraire pour décrire une société qui se vendait pour 99 francs. Ses derniers romans de non-fiction prouvent qu’avec le temps, il a fini par se remettre de son enfance.

Cartier organisa sa première exposition à Londres, en 1997, au British Museum. C’est aujourd’hui le Victoria & Albert qui prend la relève et sert de cadre à une rétrospective d’anthologie proposant près de 350 bijoux, montres, horloges et objets. L’ensemble retrace une histoire éminemment flamboyante.

Gérer un château en 2025 n’est certes pas chose aisée et parvenir à le faire vivre en le partageant avec le plus grand nombre relève assurément de la gageure. Le prince Simon de Merode a réussi son pari à Westerlo en y organisant des spectacles d’envergure qui connaissent un vif succès et sont aujourd’hui produits par sa société baptisée Historalia. Cet été, ce sera la révolution belge de 1830 qui sera mise à l’honneur mais sur le site du château de Wijnendaele, non loin de Torhout. Le prince Simon de Merode évoque pour nous la genèse de cette “success story”.