Casser et re-construire l'expérience artistique

Les ventes aux enchères du début d’année ne sont apparemment pas influencées par l’actualité géopolitique. Dans chaque domaine de spécialité, les chefs-d’œuvre ne laissent pas les collectionneurs indifférents et les adjudications caracolent dans un imperturbable ballet.

Si le marché de l’art connaît des vicissitudes depuis quelques mois, il reste des valeurs sûres auxquelles se raccrocher. Que ce soit dans les arts décoratifs, les bijoux, le vin ou les beaux-arts, certains artistes ou artisans traversent les modes sans la moindre égratignure !

Découvrez les trois ventes design à ne pas manquer au cours des mois de septembre et octobre.

Depuis sa création en 2015, Animal Art Bruxelles est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs et collectionneurs d’art animalier contemporain. À l’occasion de son 10e anniversaire, le prestigieux salon se tiendra du 21 au 23 mars 2025 au Cercle Royal Gaulois, Artistique et Littéraire, en plein cœur de Bruxelles. Une édition qui promet de marquer les esprits par sa sélection exceptionnelle et ses événements exclusifs. Pour donner à cette édition l’éclat qu’elle mérite, le salon cherche actuellement son partenaire titre !

Créée en 2012 à Bruxelles, la Fondation CAB a essaimé en 2021 sur la Côte d’Azur, prenant ses quartiers à Saint-Paul-de-Vence, dans un remarquable édifice de style moderniste voué à l’art depuis plusieurs décennies. Une façon de lier intimement l’architecture au design.

Il est loin le temps où Frédéric Beigbeder écrivait que l’amour ne dure pas plus de “trois ans”, où il se servait de son double littéraire pour décrire une société qui se vendait pour 99 francs. Ses derniers romans de non-fiction prouvent qu’avec le temps, il a fini par se remettre de son enfance.

Gérer un château en 2025 n’est certes pas chose aisée et parvenir à le faire vivre en le partageant avec le plus grand nombre relève assurément de la gageure. Le prince Simon de Merode a réussi son pari à Westerlo en y organisant des spectacles d’envergure qui connaissent un vif succès et sont aujourd’hui produits par sa société baptisée Historalia. Cet été, ce sera la révolution belge de 1830 qui sera mise à l’honneur mais sur le site du château de Wijnendaele, non loin de Torhout. Le prince Simon de Merode évoque pour nous la genèse de cette “success story”.

Joël Moens de Hase est un artiste contemporain belge dont l’œuvre interpelle par son esthétique singulière et sa puissance visuelle. Il s’est imposé par un style unique : des mosaïques numériques composées de milliers d’images de sous-vêtements féminins. Observées à distance, ces compositions révèlent des silhouettes de femmes à la fois fortes, énigmatiques et rayonnantes.