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Oscar Lucien Ono : Avec une touche d’Art déco

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Éric Jansen

19 May 2025

Amoureux des décors qui racontent une histoire, Oscar Lucien Ono est aussi à l’aise pour faire revivre au Tropical Hotel Saint-Barth l’atmosphère des Caraïbes, dans les années 1950, que de créer une ambiance seventies dans une finca d’Ibiza ou encore d’imaginer un hommage au groupe Memphis afin de transformer des piliers disgracieux en totems façon Ettore Sottsass.

Marqueterie de chêne et appliques de Pierre Chareau dans le restaurant de Maison Cassandre, à Paris. © Alexandre Tabaste

Spectaculaires suspensions en verre gravé au Hyatt Regency de Düsseldorf. © Didier Delmas

L’architecte d’intérieur connaît son histoire des styles et surfe sur les époques. Mais celle pour laquelle il garde une prédilection est l’Art déco. “La modernité des lignes est tout à fait en phase avec notre esthétique contemporaine.” Démonstration dans les hôtels Elysia, Lord Byron et Maison Cassandre à Paris ou au Hyatt Regency de Düsseldorf. Ne pas croire pour autant qu’il fasse de l’historicisme. Le vocabulaire stylistique des années 1930 est réinterprété, personnalisé, intégré à une vision plus large. “Et plus sexy !” Car Oscar Lucien Ono a le goût des intérieurs sophistiqués et feutrés, des bois vernis, des velours et des tissus moirés, des laques et des tentures murales. Le mur blanc ? Très peu pour lui. “Ou à la limite pour une maison de vacances…”

L’élégante décoration de l’hôtel Elysia à Paris, où souffle l’esprit Art déco. © Francis Amiand

Coïncidence qui n’en est pas une : il définit son travail avec un mot des années 1930 : ensemblier. “Comme les maisons Jansen ou Leleu, d’ailleurs c’est pour cela que j’ai appelé mon agence Maison Numéro 20.” Installé dans un ravissant appartement qui donne sur un jardin arboré, en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, Oscar Lucien Ono a autour de lui une vingtaine de collaborateurs pour répondre à la demande qui ne cesse de croître. Il vient de livrer son 25e hôtel, à Rabat, enchaîne des projets de maisons privées et lancera bientôt une collection de meubles autour de son paravent Gabrielle. “En verre églomisé avec application de feuille de cuivre et peinture à la main. Tout à fait dans la lignée de l’Art déco…”

Photo de couverture : © Francis Amiand

Artus Quellin, sculpteur royal

Chroniques royales

À l’occasion des 750 ans d’Amsterdam, le Palais du Dam a organisé une exposition en collaboration avec le Rijksmuseum pour mettre à l’honneur un artiste majeur du XVIIe siècle flamand, à l’origine du remarquable programme sculpté qui décore aussi bien l’extérieur que l’intérieur de cette imposante demeure royale qui, pourtant fut construite à l’origine pour assumer le rôle d’hôtel de ville. Et c’est tout naturellement que le roi Willem-Alexander a inauguré une rétrospective tout-à-fait exceptionnelle, la première consacrée à l’anversois Artus Quellinus (1609-1688), le représentant le plus important du style baroque dans la sculpture des Pays-Bas méridionaux.

Barbara Hepworth : Art & life

Arts & Culture

Des premières sculptures modernistes des années 1920-1930 aux dernières œuvres monumentales, en passant par les sculptures en corde des années 1940-1950, cette rétrospective met en lumière l’exploration spatiale et organique de la sculptrice britannique (1903-1975).

France, Saint-Paul de Vence

Van 28/06/2025 tot 02/11/2025

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Aleor montre la voie du vivant

Maison & Décoration

Cette galerie située à Ixelles a émergé à la suite de l’exposition Regenerative Futures, organisée en 2024 pour les dix ans de la fondation Thalie. En particulier dans le sillage de son programme Créateurs Urgence Climat, créé en 2020 : une série de conversations entre artistes, designers et scientifiques engagé(es) proposant un croisement des univers et des savoirs pour esquisser une société post-carbone, transmettant une pensée nouvelle.

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