Inscrivez-vous à notre newsletter

Rédaction

23 May 2019

© E-Vone

Retrouvez l'article complet dans notre numéro de mai, actuellement en libraires et sur tablettes ici

Pour limiter les risques de casse, les cobayes étaient jeunes, entre 19 et 28 ans avec un cahier des charges précis, détaillé par Pierre Girardeau le directeur des études chez H-Camp : "Reproduire des tests grandeurs nature en étant aussi proche que possible de la réalité... et tomber sans se faire trop mal quand même !". Une quarantaine de situations de chutes a donc été reproduite sur des tatamis moelleux explique Jean-Charles Rongère, chef de projet : "Tomber du haut d'un escabeau ou d'un tabouret ou faire une chute lente, typique chez les personnes âgées qui ne peuvent pas se retenir car elles manquent d'abdominaux". À chaque fois il a fallu vérifier que l'alerte était bien donnée par la chaussure mais il fallait détecter aussi les faux positifs, les déclenchements intempestifs, par exemple quand en voiture, le porteur appuyait brutalement sur la pédale de frein.

Les résultats de ces tests sont ensuite transmis chez E-vone pour l'aider à corriger ses algorithmes de détection de chutes. Jean-Charles Rongère se souvient amusé d'un précédent défaut, vite corrigé sur les premiers modèles : "L'alerte se déclenchait quand la personne croisait la jambe gauche sur la jambe droit, pour les pointure 44/45 !".

© E-Vone


En plus de ces tests techniques, H-Camp mène aussi des études d'acceptabilité. Des seniors portent les chaussures pendant un mois et répondent ensuite à un questionnaire. "On veut voir si les gens oublient qu'ils ont un boîtier connecté sous leurs semelles" explique Pierre Girardeau.  "C'est une population qui n'est pas forcément au fait des dernières technologies, de l'intelligence artificielle, des algorithmes . Il faut que ça leur semble simple alors que c'est un produit complexe. Il ne faut pas que ça soit anxiogène !".

www.e-vone.com

Beauté & Santé

Publicité

Tous les articles

Publicité