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Daniel Pontoreau (Paris, 1947) est l’un des plus importants représentants de la “nouvelle céramique” française dans les années 1970-1980. Minimaliste et matiériste, il explore une veine métaphysique où la forme instaure un dialogue tantôt avec la matière, tantôt avec le cosmos. Outre la céramique, l’artiste emploie d’autres matériaux bruts comme le verre, la fonte de fer ou le marbre dont il retient les valeurs propres. Keramis, à La Louvière, exposera pour la première fois, un ensemble aussi important.

Voici l’occasion de découvrir une face surprenante et moins connue de la Suède. Cette exposition rassemble quelque 130 œuvres d’artistes suédois qui ont puisé leur inspiration dans le mysticisme et repoussé, avec leur travail artistique, les limites de la conscience spirituelle. L’exposition propose un voyage à la limite du psychédélique, à la découverte d’œuvres révolutionnaires et de personnalités excentriques. En exclusivité mondiale, l’œuvre redécouverte d’Anna Cassel.

Alors que le mois du dessin parisien battra son plein avec le prestigieux Salon du dessin déployé au palais Brongniart concomitamment au Salon du Dessin contemporain (Drawing Now Art Fair) accueillant pour sa 16e édition 73 galeries internationales au Carreau du Temple, la 2e édition du salon de l’estampe (Paris Print Fair) se tiendra dans le réfectoire du couvent des Cordeliers. Une réunion éclectique d’estampes (xylographies, eaux-fortes, lithographies…) du XVe siècle à nos jours, à ne pas manquer.

Au cours des quinze dernières années, Danai Anesiadou (artiste belgo-grecque) a exprimé de multiples questionnements métaphysiques et personnels à travers un séduisant corpus d’œuvres tournées vers le cinéma, les sciences occultes, l’Antiquité grecque et l’état de notre monde contemporain. L’exposition nous  entraîne dans une scénographie allégorique composée d’œuvres spécialement conçues et réalisées pour l’occasion, autour du décuple-ment des crises politiques et spirituelles.

Jouant avec subtilité de l’étrangeté née de l’hybridation des temporalités dans ses séries Modern Times et Passé plagiant les tableaux de maîtres, l’artiste hollandaise a fait de La Trahison des images et de la singularité ses thèmes de prédilection. Retouchées au pinceau numérique, ses photographies à l’aspect quasi-pictural, hybridant le réel et le virtuel, nous troublent. De même que la beauté émanant des visages des enfants atteints du syndrome de Down ou d’albinisme.

Le Collectif [mz] organise le deuxième volet de son triptyque sur le noir et la mémoire du charbon. Le bassin houiller liégeois est parsemé de terrils, témoignages de l’industrie du charbon, qui appartiennent au souvenir. Le Collectif (Nelly Haikal, Cori Entringer, Pad Ryce et [Myster/]) ainsi que Lilla Lazzari proposent une réflexion et une critique de ces traces dans le paysage, de ces émergences estompées de nos mémoires, passées au second plan, oubliées.

La démarche d’Alvin Ong (Singapour, 1988)  superpose de multiples vocabulaires visuels qui confèrent à ses peintures une qualité rythmique. Couleurs, textures et formes se déploient sur ses toiles comme autant de retours de ses explorations. Son point de départ ? La notion d’expression et du contrepoint en référence à L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach (publié à titre posthume en 1751). À découvrir : quinze peintures réalisées depuis l’été 2022.

Plasticienne vivant près de Namur, Anne Liebhaberg présente des sculptures en plâtre et textile, une série de tirages photographiques noirs pénétrants, des sculptures suspendues qui dansent ici et là sur les murs, et une grande installation en résine au sous-sol. Le tout ponctué de dessins apportant une mise en scène unique à l’espace de la galerie. Le point de départ de l’artiste ? Son amour de la nature et, plus particulièrement, sa passion pour les voyages.

Julien Meert a la particularité d’aborder la peinture sous un angle dramaturgique. Dans cette exposition, il est question de l’absurdité de notre condition d’êtres humains, vivants sur une planète en flottaison dans une immensité infinie. Planetarium est une cartographie de constellations, une métaphore des familles qui composent le travail de l’artiste, dont il choisit de montrer un aperçu. Avec des questions métaphysiques et une certaine théâtralité.

La même volonté de se raconter réunit Nastasja Caneve, Fabesko et Natalie Malisse. Par le biais de l’écriture, de la photographie ou du dessin, la première tente de mettre en évidence la fragilité de l’Homme. Chez le deuxième, la couture est suture, les toiles sont  rapiécées et les couleurs tranchées. La dernière développe une pratique entre le documentaire et la photographie plasticienne qui interroge la mémoire traumatique.

Michele De Lucchi est l’un des grands architectes et designers contemporains. Le temps d’une exposition, l’artiste et AMDL CIRCLE (son studio multidisciplinaire) éclairent l’approche humaniste de leurs projets, centrée sur la constante évolution des besoins de l’humain.

C’est une étrange douceur qui émane des nouveaux paysages flottants de l’artiste coréenne : mi-rochers, mi-ossements, les falaises d’un blanc laiteux ou rosé, semblent stagner ou graviter dans un monde intersidéral onirique. Rêves emplis de désir, fantasmagories, mirages ?…