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Le Nuits Bota annoncent le beau temps

Rédaction Eventail

22 April 2016

© www.abusdangereux.net

Programmée entre le 12 et le 22 mai, la petite centaine d'artistes accueillie par les Nuits Bota participent une fois encore à la richesse d'un festival définitivement pas comme les autres.

Cela fait vingt-trois édition que les Nuits du Bota ont pris rendez-vous avec l'excellence, accumulant les noms immédiatement excitants et participant amplement à l'émergence de nombreuses entités adorées depuis. Et visiblement, ce n'est pas prêt de changer cette année avec une programmation tout aussi éclectique et défricheuse que les années précédentes. Ainsi, du 12 au 22 mai, se côtoieront notamment quelques jeunes pousses qui ne demandent qu'à conquérir les cœurs (Ala.ni, Flavien Berger, Ry X, O), des groupes belges aptes à dépasser les frontières (Baloji, Nicolas Michaux, FùGù MANGO) et des têtes d'affiches (Mogwai, Cocorosie, Dionysos, Kaytranada), tous dispatchés au sein des différentes salles du festival (Botanique, Grand Salon, Cirque Royal).

Parmi tous ces artistes, certains attirent bien évidemment plus notre attention que d'autres. C'est notamment le cas de la folk atmosphérique de Julia Holter, du rock envoûtant des musiciens Touaregs d'Imarhan, du hip-hop irrévérencieux de Little Simz ou encore de Feu! Chatterton, dont l'efficacité pop et la puissance poétique fascinent depuis la sortie de leur premier album (Ici Le Jour (A Tout Enseveli)). À cela, il convient d'ajouter An Pierlé, qui viendra nous présenter le 12 mai à l'église des Dominicains les compositions de son dernier album (Arches), fraichement paru. Un concert forcément important pour celle qui a établi une relation toute particulière avec l'équipe du Botanique : « Ça fait des années que je fréquente régulièrement ce lieu. J'y ai monté plusieurs créations et tous mes albums y ont été présentés. Il faut dire que le lieu est très intriguant et que, une fois encore, la scène belge y est très bien représentée. » An Pierlé a raison: entre l'indie-folk de Dan San, accompagné pour l'occasion du Mons Orchestra, et le concert unplugged d'Alice On The Roof, entre la traditionnelle Nuit Belge le 16 mai et quelques entités forts intrigantes (La Jérôme, Kenji Minogue, Beffroi ou Benoît Lizen), force est de constater que les Nuits Bota seront une fois de plus le lieu où se dessine l'avenir de la scène belge.

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Le 12 mai, l'église des Dominicains de Bruxelles se transformera en salle de concert avec An Pierlé © Droits réservés

De son côté, An Pierlé, dont la deuxième partie de son nouvel album paraîtra à la rentrée, « avec des chansons plus accessibles, plus épurées, proche de la musique contemporaine par moment », a mis au point une performance qui s'annonce saisissante. « C'est assez excitant parce qu'on n'a pas souvent la chance de pouvoir entrer dans une église, un lieu où on a l'habitude d'être silencieux, et de pouvoir jouer de l'orgue. Ce sera donc forcément quelque chose de différent puisque ça donne l'impression d'être enveloppé par le son. Ce n'est pas comme un concert classique avec des enceintes. Là, tout se joue sur le bâtiment et sur l'ambiance », précise-t-elle, avant de conclure : « L'orgue permet d'approcher un large spectre de son et, après les évènements tragiques de ces derniers mois, c'est important de continuer à faire vivre la musique autrement, de s'amuser et d'être ensemble. » On n'aurait pas dit mieux.

Nuits Bota 2016
Du 12 au 22 mai
http://botanique.be
 
 

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