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En Corse, l'ombre glorieuse des Bonaparte

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Rédaction Eventail

11 June 2018

© Paris, Musée du Louvre

[caption id="attachment_19978" align="alignnone" width=""]Le général Bonaparte (ici dépeint victorieux au pont d’Arcole en 1796 par Antoine-Jean Gros) séjourna encore en Corse lors de ses congés de semestre lorsqu’il était officier.[/caption]"Cette petite île étonnera l'Europe", écrivit Jean-Jacques Rousseau, sans se douter qu'elle engendrerait un jour le "successeur de Charlemagne". Bien plus tard, à Sainte-Hélène, en dictant son Mémorial, l'empereur déchu et exilé dira : "Quels souvenirs la Corse m'a laissés ! Je jouis encore de ses sites, de ses montagnes : je la foule, je la reconnais à l'odeur qu'elle exhale."

Pour des raisons différentes, quatre îles, à des époques et à des titres divers, ont compté dans la vie de Napoléon Bonaparte. S'il a été exilé, une première fois, sur l'île d'Elbe du 4 mai 1814 au 28 février 1815, s'il a séjourné du 12 au 15 juillet 1815 sur l'île d'Aix, près de Rochefort
et s'il a été prisonnier à Sainte-Hélène du 15 octobre 1815 au 5 mai 1821, date de son décès, c'est évidemment la Corse qui restera la première dans son existence et celle à laquelle il sera toujours attaché. Il n'y vécut que neuf ans, de sa naissance, officiellement le 15 août 1769 (alors que la Corse, achetée à Gênes, est française de fraîche date) et y revient ensuite, en permission, notamment lors de sept longs séjours, de septembre 1786 à mai 1793 puis à son retour d'Égypte en 1799, ce qui fut son dernier passage.

Après 1945, la maison-musée était dans un triste état. Les fauteuils n'avaient que trois pieds, la garniture des chaises pendait et commodes et portes n'étaient plus garnies de poignées. Même les entrées de serrures avaient été volées. Il fallut attendre 1957. Après une très importante campagne de restauration et de recherche de mobilier le plus conforme possible, la Maison Bonaparte, classée Monument historique, retrouva, dans les meilleures conditions possibles, son aspect au moment de la naissance de Napoléon et rappelle que cet homme, à tous égards, était un enfant du xviiie siècle, y compris par son éducation. En 1892, lorsque l'impératrice Eugénie avait fait construire, au Cap-Martin, une villa d'où elle pouvait deviner la Corse à l'aube ou au crépuscule, elle l'appela "villa Cyrnos", du nom en grec ancien de l'île, "là où tout avait commencé".

Musée National de la Maison Bonaparte
Rue Saint-Charles, Ajaccio
Tél. 00 33 4 95 21 43 89
www.musees-nationaux-malmaison.fr/musee-maisonbonaparte

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