• HLCÉ

Une belle surprise à la cour d'Espagne

News Gotha

Christophe Vachaudez

23 April 2018

© DR

Après avoir créé le buzz avec ce qui ressemblait plutôt à une altercation avec la reine Sophie, Letizia d'Espagne a surpris les observateurs en arborant pour la première le grand diadème Cartier de la reine Victoria-Eugénie d'Espagne.

Constitué d'enroulements feuillagés et rehaussés de perles, le bijou fut acquis par l'épouse d'Alphonse XIII en 1920 et n'a jamais quitté la famille depuis. Par un ingénieux système, les perles sont amovibles et peuvent faire place à des émeraudes, une façon pour la souveraine de pouvoir mieux assortir bijoux et tenues.

 
© DR

Cette petite-fille de la reine Victoria possédait une collection plutôt impressionnante composée de pièces historiques, d'achats et d'héritages familiaux. Certaines, prêtées à vie par le Roi, d'autres faisant partie de son écrin privé comme le diadème Cartier. Elle put donc en disposer à sa guise et l'offrit à sa fille Maria-Cristina qui avait épousé à Rome en 1940 Enrico Marone-Cinzano, élévé à la dignité comtale à cette occasion. Le couple eut quatre filles et à la fin de sa vie, l'infante consciente de l'importance du bijou le proposa à son neveu le roi Juan-Carlos. Ce dernier le racheta et le diadème fut immédiatement adopté par la reine Sophie.

 
© DR

Il réapparut ainsi à la cour d'Espagne de façon régulière mais on le vit aussi lors de grandes réceptions du gotha comme le mariage du prince Frederik de Danemark et de Mary Donaldson en 2004. L'infante Cristina, filleule de la précédente Cristina, le coiffa quant à elle lors du mariage de la princesse Viktoria de Suède à Stockholm en 2010. 

 
© Bestimage/Photo News

Finalement, c'est durant la récente visite officielle qu'a effectuée le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa que la reine Letizia a fait sensation combinant une robe bleue rebrodée de perles de la tolédane Ana Locking avec le diadème de diamants et perles et les boutons d'oreilles de la reine Victoria-Eugénie... une heureuse initiative !

La révolution verte “made in Belgium”

Nature & Jardin

Pour clore en beauté le cycle consacré ces dernières semaines à l’Excellence belge, L’Éventail nous entraîne aujourd’hui sur les traces de trois paysagistes visionnaires dont le travail redéfinit silencieusement — mais profondément — notre rapport au vivant, aux villes et au temps long. Trois sensibilités, trois manières d’agir, un même credo : replacer la nature au cœur de nos vies.

Publicité

La reine Victoria-Eugénie mise à l’honneur

Chroniques royales

C’est en présence des souverains espagnols que la galerie des collections royales a inauguré une exposition consacrée à la reine Victoria-Eugénie (1887-1969), épouse du roi Alphonse XIII et marraine de Felipe VI (et aussi du prince Albert II de Monaco !). Près de 350 pièces permettent de retracer la trajectoire de cette petite-fille de la reine Victoria qui devint bon gré mal gré la dernière reine de l’Espagne pré-franquiste, une réflexion contemporaine sur une figure dont l’éducation a conduit à une nouvelle interprétation du rôle de souveraine au sein d’une monarchie aux traditions bien ancrées.

Tous les articles

Publicité

Déjeuner avec Amélie d'Arschot

Vie mondaine

Lors d’un déjeuner organisé par L’Éventail, l’historienne Amélie d’Arschot est venue donner une conférence sur Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842). À travers une documentation abondante, elle a dévoilé les multiples visages de la célèbre portraitiste de la reine Marie-Antoinette : femme libre, stratège de son image, et artiste à la sensibilité inégalée. Un regard neuf sur cette peintre des xviiie et xixe siècles dont les œuvres, lumineuses et profondes, sont à (re)découvrir absolument. © Violaine le Hardÿ de Beaulieu

23/09/2025

Tous les articles