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Dans la Cour des Grands : Aymeric de Belgique où l’éloge de la liberté

Dans la Cour des GrandsMaison de Saxe-Cobourg

Thomas de Bergeyck

05 September 2024

Cet été, j’ai trouvé mon héros dans la grande galaxie des altesses. Oui, je le dis haut et fort, Aymeric est un « prince » dans tous les sens du terme. Prince de sang, de la fête et de la bonne humeur. Ce garçon-là réalise ce dont beaucoup sont privés dans le monde encore fermé des monarchies : il vit sa vie. À fond. Pour lui. Et avec le sourire des gens heureux.

Faites-moi le plaisir, si vous passez par les réseaux sociaux, d’aller le saluer. Lui faire un petit message pourquoi pas. @Aymeric.debe est l’homme qui a fait de la liberté un guide. Sur sa page Instagram, le frère jumeau de Nicolas et enfant du prince Laurent et de la princesse Claire se montre tel qu’il est, sans artifices. Cet été, il savoure ses vacances tropéziennes sans retenue. D’une platine de DJ à une balade au milieu des bolides de luxe – passion qu’il partage avec son père -, il passe à une terrasse ensoleillée, un terrain de golf-sport qu’il pratique avec Nicolas – ou encore un circuit automobile, Paul Ricard en l’occurrence. L’été d’Aymeric, nous le partageons à ses côtés car il a choisi de laisser son profil public. Superficiel ? Pas vraiment. Le jeune garçon s’éclate sous le soleil du Midi, mais il bosse également. Dans un restaurant, comme job étudiant. Laurent de Belgique a eu à cœur de lui faire comprendre ce que l’argent représentait, et ce qu’il fallait accomplir pour en profiter après. Notre jeune prince est comme sur un nuage. Il semble aussi amoureux, avec la jolie Gersende qu’il aurait retrouvé après quelques mois d’errances. Énigmatique, comme tous les ados. Bien sûr. Sur un réseau social on suggère, on ne dit rien. Donc, vous n’en saurez pas davantage…

J’ai eu l’occasion de passer du temps avec lui durant le Télévie 2023. Aymeric a décroché le téléphone durant des heures, pour récolter les dons. Je lui ai appris à se présenter, en expliquant qu’il était Aymeric de Belgique. Ca l’a semble-t-il amusé. Il s’est pris au jeu, comme ses frère et sœur et ses parents, formidables ce soir-là pour la cause. Que nous dit cet étalage de clichés ? C’est simple : je suis prince. Mon oncle est chef d’état. Je le sais. Mais je suis libre. Regardez-moi. Ma vie m’appartient. Je la savoure et je vous le dis : savourez-la tant que vous le pouvez. Nul besoin d’aller à Saint-Tropez, d’avoir des voitures et de l’argent. Là n’est pas le propos. Mais vivez. Aimez. Admirez. Prenez possession de votre existence. C’est le message que nous livre, entre les lignes, ce sympathique garçon. Rien que pour cela, cher Aymeric, tu es mon héros !

© Frédéric Andrieu/Bestimage/Photo News

Et son avenir ? Tout à fait tracé. Selon ses propres choix. Aymeric entre à l’École Royale des Sous-Officiers à Saint-Trond. Une année test avant l’ERM. Il veut travailler dans la vente, les affaires. Ce sont les Sciences sociales qui devraient l’attendre ensuite. Parce que derrière cette outrageuse insouciance, il y a un jeune homme conscient de ses origines, mais aussi de ce que la vie ne lui déroulera pas forcément le même tapis rouge qu’à ses cousins. Sans dotations, il fera son chemin comme vous et moi : avec une famille , mais aussi un travail, et des responsabilités. Alors faites comme lui, sortez du tableau, prenez vos pinceaux, décorez votre existence. Et chérissez cette liberté si précieuse.

Je vous souhaite, comme à Aymeric, Nicolas et à toute notre galerie d’altesses, une merveilleuse rentrée.

Photo de couverture : © Bert Van Den Broucke/Photonews

Dans la Cour des Grands : Un état de grâce … royal ! 

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L’été aurait-il -enfin- posé ses valises ? Certes, il ne joue pas encore l’invité d’honneur mais cherche fougueusement à se frayer un chemin dans nos vies. Il en va de même pour nos « gotha people ». À leur tour, ils marquent un break pour poser leurs couronnes.

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Une apparition inespérée

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Cet hôtel particulier face à l’église Notre-Dame du Sablon retrouve une nouvelle identité pour devenir l’”Ambassade des Arts”. Anne Derasse l’a restauré pendant de longues années. Avec son compagnon, l’artiste Jörg Bräuer, ils redonnent vie à ce lieu emblématique en y instaurant des expositions choisies. Cette année, grâce à leur rencontre avec Frédérick Mouraux, fondateur de la galerie éponyme, et son épouse Flavie Durand-Ruel, l’idée d’une exposition hors-les-murs lors de “Art Brussels” prend forme à l’Ancienne Nonciature.

24/04/2024

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