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Dans la Cour des Grands : Guillaume de Luxembourg, le bon prince

Dans la Cour des GrandsMaison de Nassau

Thomas de Bergeyck

04 July 2024

L’heure de la retraite a bientôt sonné pour l’unique grand-duc souverain de la planète : Henri de Luxembourg cède la lieutenance du pays à son fils Guillaume, en octobre. Une sorte de marchepied vers le trône avant l’abdication, en principe en 2025. Tout y est : l’âge du grand-duc, 70 ans. La durée de son règne : 25 ans. Et la personnalité de son successeur. Un jeune prince « zéro défauts » qui fait l’unanimité partout où il passe.

Le 26 juin dernier, il était attendu au Salon des technologies de Luxembourg. Visiblement heureux d’être là, le prince Guillaume, 43 ans offre un discours inaugural à l’assemblée avant d’entamer un curieux dialogue avec un robot. L’humanoïde Sophia est montée sur scène et l’altesse lui a demandé quand il deviendrait vraiment grand-duc ? « Je suis peut-être un robot doté d’intelligence artificielle mais prédire le futur n’est pas mon fort », a répondu la machine, ajoutant avec humour : « quand vous deviendrez Grand-Duc, le Luxembourg sera en de bonnes mains » !

Le prince Guillaume badine avec une intelligence artificielle robotisée au salon Nexus2050 © Chambre de Commerce/Charly Petit

Dans cette séquence, il y a tout Guillaume. Un Luxembourgeois bon teint, toujours souriant, le visage rouge de joie de vivre. Depuis ses 18 ans il est l’héritier de ce petit territoire cousin du nôtre. Car souvenons-nous que l’actuel souverain n’est autre que le germain du roi Philippe. Certes, un pays pas simple à diriger. Le Luxembourg, c’est une terre de passage : beaucoup de travailleurs la semaine, peu de vie le weekend mais des habitants paisibles et sans aspérités, satisfaits de leur quotidien bien réglé jusque dans le fond de la campagne luxembourgeoise, magnifique à souhait. D’ailleurs, c’est Guillaume en personne qui, avec son épouse la grande-duchesse héritière Stéphanie, m’avait fait visiter le Luxembourg à l’occasion d’un Place royale spécial qui leur était consacré. Nous avons passé deux journées à leurs côtés, pour qu’ils me montrent les joyaux locaux, du nord au sud : la cité médiévale de Vianden, la Moselle luxembourgeoise et ses vignes et le château de Clairvaux. Ou encore Differdange et ses artistes que le couple soutient à 100%. Un Grand-duché aux ressources infinies et tellement méconnu.

Le prince Guillaume et ses parents lors de la fête nationale luxembourgeoise en 2003 © Photo News

Au point que le Prince a joué le jeu comme un professionnel de la communication : séance maquillage, séquences à reproduire face caméra pour gommer une hésitation ou capturer un profil. Et navettes en voiture sur des kilomètres ! Ce couple n’a, pas une seconde, renâclé à faire de la télévision à mes côtés. C’est un ambassadeur hors pair qui a partagé sa passion du vin, mais aussi des petits plats typiques qu’il a fait découvrir à Stéphanie, comme la fameuse “friture de la Moselle”, ces petits poissons d’eau douce que l’on déguste après leur bain dans l’huile.

Le prince héritier Guillaume rencontre ses concitoyens en 2004 © Gamma/ Francis Demange

Oui, Guillaume et Stéphanie sont prêts à régner sur le Grand-duché. Ces jeunes parents de deux garçons, les princes Charles et François ont multiplié les engagements pour le Luxembourg au fil de ces années. Sans tracas, sans fausses notes, l’un et l’autre ont appris à se faire connaître de leur peuple. Avec tendresse et simplicité. Ils ont joué la carte de la proximité dans ce confetti où la grandiloquence n’a pas sa place.

© SplashNews.com

Ce “bon prince” annonce une souveraineté pérenne et paisible, comme le fut celle de son père et son grand-père le grand-duc Jean. Là-bas, le pouvoir princier est une fonction, avec un début et une fin. Comme un travail qui mérite retraite. C’est tout le sens de l’abdication qui s’annonce, érigée en coutume depuis longtemps. Et qui est, pour le grand-duc Henri, le meilleur service qu’il puisse rendre à son fils. Le règne du bon père de famille a encore de très beaux jours devant lui au grand-duché de Luxembourg.

Photo de couverture : © Photo News

L’anniversaire du prince de Waterloo

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Neuvième du nom, Arthur Charles Valerian Wellesley est devenu duc de Wellington à la mort de son père, le 31 décembre 2015, il y aura donc dix ans cette année mais il fête aussi ses 80 ans, une occasion de jeter un coup de projecteurs sur ce descendant et héritier du vainqueur de Napoléon qui est aussi un proche du roi Charles III.

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Au nom de la broche

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Elle fait son grand retour, séduisant la gent masculine comme la jeune génération, la broche renoue avec le succès et Wartski l’a bien compris en organisant cette exposition d’anthologie qui réunira pour un trop bref moment quelques 240 petits chefs d’œuvre illustrant l’histoire d’un ornement qui a traversé les âges et inspiré aux plus grands joailliers de sublimes créations. Issues des collections les plus prestigieuses, les broches présentées ont pour certaines une histoire toute royale. D’autres évoquent à merveille un style ou une époque, commémorent un événement ou font écho à un personnage célèbre.

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Défilé spectacle au profit de Make-A-Wish

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C’est au Château du Lac de Genval qu‘avait lieu une soirée de gala avec un défilé spectacle et une exposition pour réaliser les vœux d’enfants gravement malades. Muriel Francqui et Cathy Vandamme se sont associées avec le Ballet Morane pour créer un événement unique « Daydreams », un défilé spectacle qui présente les créations de stylistes belges portées par des danseurs et mannequins bénévoles. Le but : collecter des fonds pour Make-A-Wish afin de réaliser les vœux d’enfants gravement malades, et leur donner force, joie et espoir. © Violaine Le Hardÿ de Beaulieu

22/03/2025

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