L'Eventail Talks X Amélie d'Arschot : Marguerite d'Autriche

Nous bénéficions en Belgique d’un service public exceptionnel dont nous sous-estimons peut-être l’immense valeur. Cela n’est pas gratuit, mais en réalité nous ne payons principalement que les coûts liés à sa distribution et son assainissement. Cette ressource naturelle à prix coûtant jaillit en abondance, directement à domicile. Mais quelle est sa qualité et pouvons-nous la boire sans inquiétude ?

Sous la robe, la jambe… Sous la jambe, la cuisse ! Si le vin et l’alcool sont du genre masculin, les termes pour l’évoquer sont plutôt empreints de féminité, voire érotisés. Existe-t-il pour autant des vins “pour les hommes” et des vins “pour les femmes” ? Et selon son appartenance aux chromosomes XY ou XX et ses goûts, que range-t-on dans sa cave ? La question ne manque pas de bouteille, mais vous allez voir qu’il y dans la réponse à boire… et à dégenrer !

En mai dernier, alors qu’elle venait tout juste de prendre la tête de la fédération des vignerons wallons, Vanessa Vaxelaire lançait son mandat de la plus belle des manières : en annonçant, avec son homologue flamand Lodewijk Waes (président de la VZW Belgische Wijnbouwers), le lancement de BelBul, un label de qualité qui défend et promeut les vins effervescents de qualité en Belgique, au-delà des régionalismes. Cette initiative ambitieuse incarne une nouvelle ère pour la viticulture belge : transparente, exigeante et tournée vers l’international. Rencontre avec les patrons des vignerons du Nord et du Sud du pays.

Avec l’arrivée de Maloma, du chef Georges Athanassopoulos, l’exigeant et ambitieux projet agricultural Foster Farm vient ajouter en ses murs une corde qui manquait à son arc : un restaurant gastronomique qui épouse ses valeurs, véritable vitrine gourmande d’un nouveau modèle paysan.