Ann Vandenplas
06 November 2025
L’Éventail – Lorsque nos lecteurs viendront découvrir votre cuisine, à quoi peuvent-ils s’attendre ?
Alain Bianchin – Pour moi, l’essentiel aujourd’hui, c’est la pureté du goût, sans jamais en faire trop. Le regretté chef belge Alain Troubat, a été pour moi comme un père spirituel en cuisine. Il connaissait tout, mais articulait sa cuisine autour de trois goûts, trois saveurs. On sent d’ailleurs aujourd’hui que les clients reviennent de plus en plus vers la simplicité. Hier midi, par exemple, j’ai reçu trois personnes venues de Knokke uniquement pour déguster leur perdreau. Cela fait sept ans qu’elles font ce trajet, chaque mois de septembre, pour ce plat. Je le prépare toujours à l’ancienne : rôti dans une feuille de vigne, accompagné de petites pommes allumettes. Elles m’ont dit : “On a fait 220 kilomètres pour un perdreau, mais ça valait le voyage”. Aujourd’hui, à cinquante-et-un ans, je suis revenu à une cuisine plus simple, plus sincère. Mon but est de susciter l’émotion et de faire plaisir.
© Patricia Mathieu
– Comment est née cette vocation pour la cuisine ?
– Ma mère avait une marraine, Amélie, qui m’a un peu élevé. C’était une ancienne fille au pair, comme cela se faisait à l’époque. Elle avait grandi dans une ferme, avait connu de grandes épreuves, mais gardait toujours le sourire et le sens de l’accueil. Chez elle, il y avait toujours quelque chose qui mijotait. C’est elle qui m’a transmis le goût du partage, des produits simples et de la générosité. C’est grâce à elle que j’ai eu envie de devenir cuisinier.
– Quel est le produit que vous préférez travailler ?
– L’aubergine ! Elle reflète bien mon identité et mon parcours. L’aubergine, c’est l’Italie et la générosité. Mais je la prépare avec un ponzu aux agrumes ou alors, confite au saté de Taiwan. Ce sont les touches japonisantes que j’aime intégrer dans ma cuisine. À vingt-cinq ans, j’ai travaillé pour une dame japonaise qui voulait apprendre la cuisine française. Je lui montrais des techniques simples et, après chaque cours, nous préparions un dîner japonais. Une belle collaboration qui m’a laissé une vraie inspiration pour ma cuisine ! Aujourd’hui, mon aubergine, entre Italie et Japon, est devenue mon plat signature. Elle plaît généralement à tout le monde.
Préparation pour 4 personnes
© Patricia Mathieu
Accompagnements
1. Préparer le canard :
2. Dattes farcies :
3. Sauce :
4. Garnitures fruitées :
5. Accompagnement de légumes :
6. Accompagnement frais :
7. Cuisses en samossa :
8. Falafels :
Ce plat est disponible jusqu’au 30 novembre inclus, uniquement le soir à la Maison Alain Bianchin : Brusselsesteenweg, 663 – Jezus-Eik (Overijse).
Photo de couverture : © Patricia Mathieu
Restaurant
Maison Alain Bianchin
Adresse
Brusselsesteenweg, 663
Jezus-Eik (Overijse)
Horaires
Du Mardi au Vendredi
12:00 – 13:30
19:00 – 21:00
Samedi
19:00 – 21:00
Téléphone
Site
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