Camille Misson de Saint-Gilles
18 December 2025
© Photo by Philip Reynaers / Photonews
Cette décision tombée brutalement, vient mettre fin à un projet artistique ambitieux, doté d’un rayonnement international, alors même que le centre s’apprêtait à célébrer ses vingt ans… et tout juste un an après d’importants travaux de réaménagement. Depuis son ouverture, la Centrale s’est imposée comme un maillon essentiel du paysage culturel belge. Un moteur pour la création bruxelloise, mais aussi un symbole de ce que la Belgique a toujours été : une plaque tournante de l’art, un territoire de passages, d’avant-gardes, de frottements culturels. Des Primitifs flamands à Magritte, du design radical aux scènes contemporaines, la Belgique excelle dans l’art de faire dialoguer les époques et les sensibilités. Perdre un lieu comme la Centrale, c’est fragiliser une part de cette dynamique historique. La raison invoquée ? La crise budgétaire. “Nous avons dû faire un choix pour préserver les institutions culturelles restantes”, a déclaré Philippe Close à BX1. Une phrase lourde de sens, qui laisse entrevoir un paysage où le choix économique l’emporte sur l’ambition culturelle. En réaction, la Fédération professionnelle Asap (Assemblée des Structures en Arts plastiques) a déjà lancé une pétition en ligne.
En couverture : En réaction à l’annonce de la fermeture, artistes, curateurs, galeristes et professionnels du secteur se mobilisent. © Philip Reynaers/Photo News
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