La recette étoilée de Michaël Vrijmoed

La France réserve encore de belles surprises aux œnophiles. Cette petite appellation d’origine contrôlée au nom improbable a une histoire singulière. Largement sous-cotés, ses vins valent le détour. C’est même à prendre au pied de la lettre, car la Provence est un paysage idéal pour pratiquer l’œnotourisme.

Avec l’arrivée de Maloma, du chef Georges Athanassopoulos, l’exigeant et ambitieux projet agricultural Foster Farm vient ajouter en ses murs une corde qui manquait à son arc : un restaurant gastronomique qui épouse ses valeurs, véritable vitrine gourmande d’un nouveau modèle paysan.

Dans les vignobles escarpés du Haut-Adige, là où l’Italie hésite entre ses racines latines et l’influence germanique de ses voisins, un cépage ancestral connaît une véritable résurrection : le schiava. Après des décennies de déclin face aux variétés internationales, ce cépage autochtone s’inscrit désormais au cœur d’une tendance mondiale qui redécouvre les vertus des vins rouges légers, rafraîchissants et élégants.

Sous l’impulsion de Matthias Van Eenoo, le fameux Rallye des Autos, institution du Fort Jaco, retrouve une nouvelle jeunesse salutaire. Le chef et propriétaire du Brugmann n’a pas lésiné sur les moyens pour redonner au Rallye son lustre d’antan : celui d’une brasserie grand genre, où la cuisine française faite maison retrouve les manières d’un service aux petits oignons.

Du 17 septembre au 2 octobre, Bruxelles se transforme en une véritable scène ouverte dédiée au design contemporain. Pour sa 19ᵉ édition, le festival Design September affirme son rôle de plateforme de convergence entre disciplines, générations et formats.

Akai, ce rooftop haut de gamme au 30e étage de l’hôtel Cardo, fête sa première bougie avec panache. Hotspot prisé, son combo culinaire asiatico-méditerranéen en a fait un rendez-vous gourmand de choix dans le centre-ville de Bruxelles.

Architectes d’intérieur, céramistes, graphistes… Aujourd’hui, l’art de recevoir se pense en bande organisée. Pour imaginer des expériences exhaustives, les chefs convoquent la beauté des gestes, la noblesse des matériaux, la force des détails. À Nantes, à Liège et à Bruxelles, l’hospitalité se réinvente : plus soignée, plus cohérente, plus raisonnée.

Tout a commencé par une vitrine qui fit scandale. Lorsqu’Yves Gastou décide d’avoir sa galerie à Saint-Germain-des-Prés, il en confie la façade à Ettore Sottsass qui transforme l’exercice en manifeste…